
La crise sanitaire a bloqué tout le secteur, avant que les premières mesures de déconfinement et le renforcement des outils numériques dans la profession ne permettent un début de reprise d’activité en mai. (© Fotolia)
La crise sanitaire a créé une situation inédite. Le marché immobilier s’est arrêté, les transactions ne sont pas encore reparties. Les prix élevés peuvent-ils se maintenir ? Nos conseils.
Le marché de l’immobilier s’est retrouvé à l’arrêt à partir du 17 mars, date du début du confinement, qui l’a privé de visites et de transactions. La signature physique chez un notaire n’était pas réalisable dans les faits, les offices notariaux ayant fermé leurs portes au public le 18 mars.
Un décret du 3 avril a ensuite autorisé la signature sur support électronique des actes de vente immobilière pendant la période d’urgence sanitaire. Mais seulement 40% des offices notariaux étaient équipés des outils numériques requis. Le marché a aussi subi un certain nombre d’autres freins, voire d’interdictions.
Diagnostics techniques difficiles à organiser, délais d’obtention des documents d’urbanisme allongés, déménagements interdits dès le 1er avril, sauf cas d’urgences précis. Sans compter l’impossibilité de revisiter le bien, de remettre les clés en personne, etc. L’allongement de la durée d’obtention des prêts immobiliers ou les refus de dossiers se sont ajoutés à cette liste d’obstacles.
Un secteur qui sort du mode pauseIl a fallu attendre la première phase du déconfinement, le 11 mai, pour qu’un début de reprise d’activité se fasse sentir. Mais ce sont surtout les dispositions à partir du 2 juin qui, tout en maintenant la contrainte des gestes barrières, rendent le redémarrage vraiment possible, notamment grâce à la
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