
Dans la capitale, les prix pourraient frôler les 10.700 euros du mètre carré en juillet. (© Fotolia)
Thierry Delesalle, président de la commission Conjoncture immobilière des notaires du Grand Paris, a accordé un entretien au Revenu. Malgré la baisse des volumes de transactions, l'impact sur les prix immobiliers ne lui semble pas encore évident. À ce stade, il n’anticipe pas de baisse à Paris.
Quels sont vos premiers constats sur l’impact de la crise ?
Thierry Delesalle :
En Île-de-France, à la fin du premier trimestre, les ventes de logements anciens ont reculé de plus de 20% par rapport à un premier trimestre 2019 très actif.
La crise sanitaire a pesé sur l’activité immobilière en mars, à l’arrêt dans la deuxième quinzaine pour cause de confinement. Mais, dès février, les ventes avaient déjà ralenti à cause de l’impact des grèves contre la réforme des retraites.
Le confinement, à partir de mi-mars, a alors tout bloqué. Environ 90% des transactions habituelles au printemps n’ont pas pu avoir lieu. L’année immobilière 2020 ne comptera que dix mois, et nous devons nous attendre à une baisse de plus de 20 % de l’activité annuelle.
Comment peut évoluer la situation ?
TD :
Sur la France entière, l’impact est moins fort puisque l’Insee recense, sur douze mois glissants à fin mars 2020, 1,037 million de transactions, contre 1,065 million fin décembre 2019, soit un recul de seulement 2,6%. Et la crise sanitaire ne perturbe pas encore la dynamique des prix. Le prix moyen du mètre carré, sur la France entière, s’est ainsi apprécié de 5% en douze mois, à fin mars 2020, à comparer à la hausse de 3,7% constatée fin décembre 2019.
La progression en
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