Le marché de l'immobilier ancien sort de deux années records en 2017 et 2018. (© Fotolia)
La hausse des prix de l'immobilier ancien se poursuit dans le centre des grandes villes, mais le fossé se creuse avec le reste du pays. Les taux d'emprunt restent, eux, très bas. Découvrez en fin d'article quelle surface vous pouvez acheter dans quelle ville en remboursant 1.000 euros par mois pendant 20 ans.
Le marché immobilier résidentiel ancien tourne à deux vitesses, après plusieurs années de hausse des transactions et d’embellie sur les prix (voir les graphiques ci-dessous ) . L'année 2018 a enregistré 970.000 transactions, après une année 2017 déjà record, à plus de 950.000.
Depuis le deuxième semestre 2018 cependant, les volumes de transactions ont commencé à se replier. Les premières baisses de prix se sont fait sentir, sauf dans les centres des grandes villes, notamment à Paris, Lyon ou Nantes. Le décrochage se maintient en revanche pour les zones moins favorisées.
Surchauffe dans le haut de gammeUne situation paradoxale s'est installée dans les principales villes, où la hausse des prix se poursuit pour les plus grandes d'elles, du fait d'un stock désormais moins important de biens disponibles à la vente, conjugué à des taux de crédit toujours au plus bas. Les tensions haussières sur les prix sont particulièrement visibles dans le haut de gamme.
À Nantes, où on dénombre environ 8.000 nouveaux arrivants chaque année, la demande explose, l'offre se raréfie, et les prix montent sous l'effet d'un début de pénurie de logements. On a l'impression de retrouver le même phénomène que celui constaté à Bordeaux entre 2016 et 2018.
À Paris, le prix moyen au mètre carré, proche de 9.500 euros, frôle désormais ou dépasse 10 000 euros dans de nombreux
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