Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Immobilier : les prix continuent de grimper dans l'ancien
information fournie par Boursorama avec Media Services 24/11/2021 à 09:00

Les prix des logements anciens en France ont continué d'augmenter au troisième trimestre 2021, de 7,4% sur un an.

Pour acheter un bien ancien en Île-de-France, il faut débourser en moyenne 6.840 euros par mètre carré, soit +2,5% de plus qu'il y a un an. ( AFP / GAIZKA IROZ )

Pour acheter un bien ancien en Île-de-France, il faut débourser en moyenne 6.840 euros par mètre carré, soit +2,5% de plus qu'il y a un an. ( AFP / GAIZKA IROZ )

Les prix des logements anciens poursuivent leur envolée en France. Selon l'indice établi en commun par les notaires et l'Insee publié mardi 23 novembre, les prix ont continué d'augmenter au troisième trimestre 2021, portant la hausse annuelle à 7,4%.

La hausse est plus importante en région, à 8,8% . En région, les prix ont augmenté de 8,8%. Le prix des maisons a particulièrement grimpé (+9,4%) en un an, mais les appartements ont suivi la même tendance (+7,5%).

En Île-de-France, la hausse est moins importante, de 4% par rapport au troisième trimestre 2020. Les maisons sont davantage marquées par l'augmentation, en hausse de 7% sur un an, contre 2,5% pour les appartements, une première pour la région depuis 2016.

Concrètement, pour acheter un bien ancien en Île-de-France, il faut débourser en moyenne 6.840 euros par mètre carré, soit +2,5% de plus qu'il y a un an . À Paris, le prix au mètre carré reste quant à lui stable à 10.790 euros. Les prix s'échelonnent entre 9.250 euros dans le 20e arrondissement et 14.540 euros dans le 6e.

Engouement pour la Grande Couronne

"Paris reste à l'écart de la dynamique de hausse des prix", ont souligné les Notaires du Grand Paris dans un communiqué, qui estiment que cette tendance pourrait "se prolonger d'ici janvier 2022".

En parallèle, "l'engouement pour La Grande Couronne s'est amplifié" , notamment grâce à la "pérennisation du télé-travail", a expliqué Yann Pezeron, notaire à Montfort-L'Amaury, lors de la conférence de presse des Notaires du Grand Paris.

"Il y a un goût plus fort des franciliens pour les zones plus éloignées en Île-de-France, aussi parce que les maisons coûtent moins cher, mais c'est une situation inédite", a souligné Thierry Delesalle, notaire à Paris et président de la commission statistiques immobilières.

Des ventes en hausse, mais pour combien de temps ?

En septembre 2021, l'Insee estime que 1,2 million de logements anciens ont été vendus sur les douze derniers mois, un chiffre qui ne cesse d'augmenter depuis le quatrième trimestre 2020.

Toutefois, "les premiers indicateurs avancés font état d'un tassement des volumes des avant-contrats à l'automne", ont indiqué les Notaires du Grand Paris, qui tablent sur un retour dans les prochains mois à "des volumes de ventes encore très élevés, mais moins exceptionnels".

Pour les Notaires du Grand Paris, les défis majeurs à relever dans les mois à venir sont clairs : dépasser le "manque chronique de renouvellement de l'offre et le déficit de construction dans la région" et réussir à s'adapter aux "exigences réglementaires" environnementales du gouvernement.

2 commentaires

  • 24 novembre 14:24

    Pourquoi investir dans la construction puisque l'avenir est aux squatteurs ?


Signaler le commentaire

Fermer