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Immobilier : les loyers devraient augmenter de 3,5% sur un an
information fournie par Le Figaro 26/06/2022 à 11:55

(Crédits photo : Pixabay - Jörg Hertle )

(Crédits photo : Pixabay - Jörg Hertle )

Alors qu'ils devaient être gelés, les loyers seront plafonnés. Le gouvernement cherche à limiter l'envolée du budget logement des Français victime de l'inflation historique que connaît le pays.

Un temps avancé comme moyen de soutien au budget des Français, le gel des loyers semble avoir été définitivement abandonné par l'exécutif. Ce dernier tablerait plutôt sur un plafonnement de la hausse à 3,5% sur les 12 prochains mois, selon une information RTL . Une décision motivée par l'envolée historique des prix que connaît le pays et dont le logement n'est pas protégé. Au premier trimestre, l'indice de référence des loyers (IRL), qui fixe l'augmentation annuelle autorisée pour les bailleurs, a augmenté de 2,48%, un niveau pas vu depuis 2008. Contacté par Le Figaro , le ministère de l'Économie n'a pas répondu.

Immobilier: comment augmenter un loyer qui n'a pas évolué pendant des années?

Ces dernières semaines, les équipes du ministère de l'Économie et de la Transition écologique, en concertation avec les représentants des professionnels de l'immobilier, ont cherché des solutions pour freiner la hausse de l'IRL. C'était avant tout « un exercice de concertation, où le but était de laisser parler les acteurs », souligne-t-on au ministère de la Transition écologique, dont les attributions incluent le logement. Les idées exprimées doivent aider la première ministre Élisabeth Borne à trancher dans l'optique d'un projet de loi sur le pouvoir d'achat qui doit être présenté le 29 juin.

Le gel des loyers écarté

La proposition de geler les loyers, portée par des associations de consommateurs et de locataires mais rejetée par les professionnels, avait été rapidement écartée. « Très clairement, ils nous ont dit qu'ils n'allaient pas vers un gel total des loyers parce qu'ils ont conscience du poids que ça aura sur les bailleurs », a expliqué à l'AFP la présidente de l'Union sociale pour l'habitat (USH), Emmanuelle Cosse, qui représentait les bailleurs sociaux. « Tout le monde était d'accord pour dire que le gel des loyers, ce n'était pas bon », a également témoigné Danielle Dubrac, présidente du syndicat de professionnels Unis.

D'autres solutions avaient aussi été proposées afin de rendre moins douloureuse la hausse de l'IRL : ne plus le réévaluer pendant un an à partir de cet été, le lisser en prenant en compte l'indice moyen des quatre derniers trimestres, ou réformer son mode de calcul pour en exclure les prix de l'énergie, qui contribuent à accélérer l'inflation.

Non, la France ne manque pas vraiment de logements

En parallèle, le gouvernement cherche à relancer la construction de logement, susceptible de faire retomber les prix des loyers. Cette mesure, plutôt axée sur le moyen terme, est une revendication constante de la Fédération des promoteurs immobiliers. L'USH a également réclamé une revalorisation des aides au logement (APL), rognées lors du premier mandat d'Emmanuel Macron, afin de ne pas entamer la capacité financière des bailleurs sociaux pour rénover les bâtiments.

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