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Immobilier : des prix de vente en baisse mais les loyers en hausse
information fournie par Boursorama avec Newsgene 20/04/2023 à 14:44

La demande de location est notamment alimentée par les primo-accédants potentiels qui n'ont pas pu acheter de logement. Photo d'illustration.  (Bren-birb / Pixabay)

La demande de location est notamment alimentée par les primo-accédants potentiels qui n'ont pas pu acheter de logement. Photo d'illustration. (Bren-birb / Pixabay)

Alors que la tendance du marché immobilier est à la baisse, le prix des locations connait quant à lui une croissance en raison d'une trop forte demande. La pénurie d'offre de logements à louer est accentuée par la hausse des taux et l'interdiction de louer des passoires thermiques.

Le marché de l'immobilier se dégonfle légèrement avec des prix en baisse. Mais cette tendance ne se répercute pas sur les locations. Les loyers continuent d'augmenter dans la plupart des villes. Dans certaines, l'accès à un logement devient mission impossible pour certains ménages, rapporte BFM Immo . Entre 2021 et 2022, le loyer moyen d'un studio parisien est passé de 900 à 950 euros, soit 5,5 % d'augmentation.

L'offre et la demande

A Marseille sur cette même période, les prix des locations ont grimpé de 12 %, et de 10 % à Lille. Dans cette dernière ville, le prix moyen du mètre carré à l'achat a pourtant baissé. Il n'y a pas que les grandes villes qui sont touchées par le phénomène. A Nîmes, le prix moyen des loyers a augmenté de 12 %, de 13 % Perpignan et de 6 % au Havre. Comment expliquer une telle tendance ? Tout d'abord, par la loi de l'offre et de la demande.

Avec l'accroissement des divorces, les Français réclament de plus en plus de logements. Cela s'ajoute aux besoins des étudiants qui quittent le domicile familial. Pour répondre à cette demande, l'offre n'est pas suffisamment forte. En cause, notamment, le manque de constructions neuves. Mais deux autres critères jouent sur l'augmentation des loyers : le coût des crédits immobiliers et l'interdiction de louer une passoire thermique dépassant le seuil maximal de 450 kWh/m2 par an.

L'impact des passoires thermiques

La hausse du taux de crédits a poussé des primo-accédants potentiels à renoncer à leur projet d'achat immobilier et à rester locataires, avec un accroissement de la demande à la clé. Les mesures prises par le gouvernement au sujet des passoires thermiques a fait réagir les propriétaires bailleurs. Il est interdit d'établir des contrats de location pour les logements classés G+ depuis le 1er janvier 2023.

La règle s'étendra aux logements G en 2025 et à ceux estampillés F en 2028; beaucoup de propriétaires ont préféré vendre leur bien plutôt que de réaliser les travaux nécessaires. Ils ont ainsi retiré des logements du parc locatif. Le plafonnement des loyers mis en place dans cinq très grandes villes (Paris, Lille, Lyon, Bordeaux et Montpellier) et quelques communes limitrophes pourrait avoir montré des limites. De nombreux bailleurs ne respectent en effet pas la loi ou tentent de la contourner.

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