Immobilier de bureaux à Toulouse : demande placée en hausse de 9% sur 1 an

information fournie par Primaliance •02/05/2019 à 08:00

Toulouse est une des métropoles régionales les plus dynamiques sur le segment de l’immobilier de bureau. L’année 2018 finit en fanfare pour la Ville rose avec 64.000 m2 de bureaux loués au 4ème trimestre, le meilleur chiffre trimestriel depuis 9 ans.

Les professionnels de l’immobilier tertiaire ont de quoi se réjouir : sur l’ensemble de l’année 2018, la demande placée de bureaux sur l’agglomération toulousaine atteint 178.000 m2, en hausse de 9% sur 1 an, et 30% au-dessus de la moyenne décennale, d’après les chiffres communiqués par Cushman & Wakefield. L’essentiel de cette dynamique provient de l’offre neuve et restructurée, sur laquelle 95.500 m2 ont été placés, soit une hausse de 29% sur un an. L’aéronautique aura été source d’une partie de la demande placée, surtout sur les secteurs Est et Sud-Est qui enregistrent globalement 38.000 m2 et 40.000 m2placés. Le Nord-Ouest, proche de l’aéroport, tire aussi son épingle du jeu.

« Toulouse conforte donc son statut de 3e marché en régions, analyse Jean Bergougnan, directeur de Cushman & Wakefield à Toulouse. La séquence 2016-2018 a vu la demande placée scorer nettement au-dessus des 160 000 m² et se rapprocher (voire les dépasser) des 170 000 m² consommés. »

« C’est bien sur le front des opérations neuves que se joue le futur du marché tertiaire toulousain en termes de progression de la demande placée en 2019 et au-delà, précise Magali Marton, directrice des études de Cushman & Wakefield. Les résultats de 2018 interrogent la capacité qu’aura le marché à répondre à la demande des entreprises via des opérations emblématiques, correctement prévues dans le temps, et dans les localisations les plus recherchées. »

En effet, le stock de surfaces neuves à Toulouse est très réduit, représentant à peine 15% de l’offre immédiate, elle-même en diminution de 9% sur un an à 219.000 m2 début 2019. Et selon Cushman & Wakefield, à peine 50.000 m2 de surfaces supplémentaires de bureaux neufs seront livrés sur les 12 prochains mois. De quoi anticiper des tensions locatives sur le segment des utilisateurs les plus exigeants.