
Les vendeurs doivent attendre en moyenne 75 à 80 jours pour signer un compromis actuellement. (illustration) (Geralt / Pixabay)
Les acheteurs ne se bousculent pas sur le marché de l'immobilier. Au total, 800 000 transactions ont été enregistrées en 2024 contre 900 000 en 2023, d’après les chiffres de SeLoger/MeilleursAgents. Dans ce contexte, vendre son bien reste compliqué dans les grandes villes françaises, indique Capital .
Les délais de vente ont ainsi augmenté sur les douze derniers mois. En moyenne, ils « varient entre 75 et 80 jours dans les grandes villes », explique Thomas Lefebvre, vice-président de SeLoger /MeilleursAgents en charge des data. Ce chiffre correspond au nombre de jours entre le moment où le bien est mis en vente et la signature du compromis.
Plus de 100 jours d'attente dans certaines grandes villes
Certaines villes sont particulièrement touchées. A Nîmes ou Tourcoing, il faut en moyenne 108 jours en janvier 2025 pour espérer signer un compromis de vente. Pour la préfecture du Gard, c’est deux fois plus de temps qu’en janvier 2024 (53 jours). La différence sur un an est moins sensible à Tourcoing (91 jours en janviers 2024). Parmi les plus grandes villes, les délais sont conséquents à Nantes (95 jours), Nice (94 jours), Cannes (92 jours), Rennes (91 jours), Bordeaux ou encore Toulon (88 jours). La situation n’est pas non plus idéale à Marseille (78 jours), Lyon, Paris ou Toulouse (76 jours).
Mais alors, dans quelles villes les propriétaires peuvent espérer vendre plus vite qu’il y a un an ? A Dijon par exemple où il faut douze jours de moins qu'en janvier 2024, ou à Pau où le délai a diminué de 10 jours. Mais le record est détenu par Dunkerque où les délais sont passés de 86 jours en moyenne en janvier 2024 à 55 jours seulement en janvier 2025. C'est à Calais que les délais sont les plus courts avec seulement 29 jours pour signer un compromis.
La situation « devrait s’améliorer à partir du printemps 2025 car les acheteurs sont de plus en plus nombreux à revenir sur le marché avec la baisse des taux de crédit immobilier », estime Thomas Lefebvre. Les propriétaires n'attendent que ça.
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