
43.000 logements parisiens dédiés à la location touristique. (© DR)
Selon l’INSEE, dans la capitale, 495.500 logements sont classés E,F ou G au titre du diagnostic de performance énergétique (DPE), soit 54% des résidences principales. Une réalité à prendre en compte avant tout investissement locatif.
Tout serait-il fait, sur le papier, pour décourager les acquéreurs potentiels à investir à Paris intra-muros ?
Plusieurs facteurs conjugués sur les segments ancien et neuf le laissent penser :
- L’augmentation mensuelle du taux d’usure qui rejoindra bientôt l’inflation et induit mécaniquement une augmentation de l’apport (+60% en un an) – pour les ménages les plus aisés - , pour les autres, ils sont contraints de passer leur chemin...;
- La hausse de l’indice du coût de la construction et l’arrivée de la RE 2020, avec un report sur le segment ancien;
- Les normes drastiques de performance énergétique des logements adossées à un calendrier difficile à tenir en plus de l’obligation d’un diagnostic d’assainissement;
- La taxe sur les logements vacants;
- Le dispositif de signalement de dépassement des loyers réinstauré depuis le 1er janvier 2023 après sa suspension (art 140 de la Loi ELAN du 23 novembre 2018);
- Le cas de l’annulation de la vente d’un propriétaire n’ayant pas respecté le droit de préemption subsidiaire de son locataire lorsque ce dernier a baissé son prix (3e chambre civile, 11 Mai 2022, 20-15.69);
Et si l’on regardait plus précisément les chiffres en s’autorisant à voir plus loin que le bout de notre nez ?
Autant de profils d’investisseurs, autant d’objectifs adaptésAu sein du parc le plus tendu de France,
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