
Ventes aux enchères à la Chambre des notaires. (© DR)
Acheter un bien immobilier grâce aux ventes aux enchères permet souvent de faire une bonne affaire. Mais mieux vaut être familier de ce type de pratiques pour lesquelles il n'existe pas un droit de rétractation de dix jours. Les ventes «judiciaires» sont plus difficiles d'accès car il faut être représenté par un avocat, contrairement aux ventes «volontaires».
Partage d’un bien familial suite à un divorce, sortie d’une indivision après le décès d’un proche, besoin de liquidités lié à l’échéance d’un prêt-relais ou au placement d’un ascendant dans une résidence médicalisée : les raisons ne manquent pas pour recourir aux ventes aux enchères notariales ou ventes à la bougie.
Pour les intéressés, c’est la quasi-assurance de vendre un actif (terrain, maison, appartement, bureau, parking…) dans un délai relativement court. Pour les acheteurs, c’est souvent l’occasion de réaliser de bonnes affaires.
De fait, la mise à prix est déterminée, en accord avec le vendeur, avec une décote minimale de 30% sur la valeur vénale, comme l’explique la Chambre des notaires. Ce qui rend la vente attractive, même si, par le jeu des enchères, le prix final peut être sensiblement supérieur.
Des prix inférieurs à ceux du marchéLe 3 mars 2020, un petit trois-pièces de 50,26 mètres carrés, situé 1 bis, rue Morère, au premier étage d’un immeuble haussmannien du XIVe arrondissement de Paris, a ainsi été adjugé 375.000 euros (7.461 euros le mètre carré), soit un prix inférieur de près de 11% à celui du marché.
Pour se renseigner sur les prochaines ventes, consultez le site immobilier.notaires.fr ou ceux des Chambres départementales. Et lisez attentivement le cahier des charges du bien qui décrit en détail ses caractéristiques et les
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