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Handicap : l’administration lui réclame 15 000 euros et suspend son allocation à cause d’une erreur
information fournie par Boursorama avec Newsgene 23/01/2025 à 13:25

L’administration reprochait à l’habitante de travailler dans une société de ménage sans le déclarer, ce qui n’était pas le cas. (Illustration) (Tododisca / Pixabay)

L’administration reprochait à l’habitante de travailler dans une société de ménage sans le déclarer, ce qui n’était pas le cas. (Illustration) (Tododisca / Pixabay)

Une femme de 53 ans en situation de handicap s’est vue retirer son allocation adulte handicapée qu’elle percevait depuis près de 25 ans pour une raison inconnue. Accusée de fraude pour un emploi qu’elle n’occupait pas, l’administration lui réclamait également 15 000 euros.

Une habitante de Saint-Georges-du-Bois (Charente-Maritime) âgée de 53 ans et en situation de handicap vit un véritable calvaire depuis près de quatre ans. À cause d’une probable erreur administrative, la quinquagénaire a été sommée de rembourser 15 000 euros pour une fraude à la Sécurité sociale qu’elle n’a pas commise et s’est vue retirer son allocation adulte handicapée, rapporte Sud-Ouest .

Une suspicion de fraude

Depuis 25 ans, l’habitante bénéficie du statut handicapé catégorie 2 après avoir été victime d’une rupture d’anévrisme et plusieurs accidents vasculaires cérébraux. L’habitante, qui ne travaille plus, déclare chaque année les mêmes ressources à sa Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM). Sauf qu’en 2021, l’administration l’a accusée de fraude, lui reprochant de travailler dans une société de ménage dans les Hauts-de-France, ce qui n’était pas le cas.

Étonnée, la quinquagénaire a alors proposé à la CPAM d’envoyer un agent à son domicile pour constater qu’elle ne travaillait pas, mais elle n’aurait jamais reçu de visite, ni de réponse de l’organisme. Au fil des mois, elle a fini par découvrir que son frère était employé dans la société en question dans les années 1980, ce qui pourrait être à l’origine de l’erreur. Elle a alors réussi à obtenir un document de l’entreprise attestant qu’elle n’avait jamais travaillé pour elle.

Une dette effacée et une allocation retirée

La situation ne s’est pas arrangée pour autant, au contraire. L’an dernier, une mise en demeure de payer les 15 000 euros sous deux mois lui a été envoyée, ce qui l’a poussé à écrire aux députés, aux ministres et au Président de la République. Les jours suivants, elle a finalement reçu un courrier l’informant de l’effacement de sa dette, mais celle-ci était accompagnée d’un « avertissement » car elle était toujours considérée comme coupable de fraude.

L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais il y a deux mois, le service recouvrement de la CPAM a décidé de lui retirer les 380 euros mensuels de son allocation adulte handicapée, sans la moindre justification. La quinquagénaire se retrouve par la même occasion privée du remboursement de ses soins dentaires, inclus dans le cadre de son affection longue durée (ALD). Interrogée par nos confrères, la CPAM a confirmé que la dette des 15 000 euros n’était plus d’actualité, et a fait savoir qu’elle contacterait prochainement l’habitante pour tenter de régler sa situation.

1 commentaire

  • 23 janvier 14:37

    cela se passe de commentaires


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