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Face à la crise, les SCPI sont-elles une planche de salut ?
information fournie par Boursorama avec LabSense 04/04/2020 à 08:30

Avec 8,2 milliards d’euros investis et un rendement de 4,4%, les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) ont fait une percée spectaculaire en France en 2019… A telle enseigne qu’elles étaient pressenties comme étant LE placement de l’année en 2020. Oui, mais ça, c’était avant ! Avant cette terrible crise sanitaire et économique qui est entrée dans la danse en mars, et dont personne, à date, ne peut prévoir l’issue. Toute la question est donc de savoir si les SCPI vont devenir la valeur refuge de l’après crise… ?

iStock-MarioGuti

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Les SCPI, ou « pierre-papier » mais de quoi parle-t-on ?

Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) sont des sociétés qui ont vocation à gérer des patrimoines immobiliers. Ils les acquièrent, les rénovent, les valorisent, et les louent à toutes sortes de publics : particuliers ou entreprises. Proposés en tant que produits de placement à des particuliers, sous forme de parts, les biens des SCPI représentent des investissements sécurisés et rentables. Un épargnant peut ainsi investir, à partir de 1 000 euros, dans une SCPI et, ce faisant, il devient partiellement propriétaire de biens immobiliers choisis et gérés avec soins, et s’arroge des revenus dont la nature diffère selon le mode d’acquisition en SCPI choisi. En fonction de son profil et de son épargne disponible, l’épargnant peut en effet opter pour trois formules différentes : le comptant, le crédit ou bien le démembrement. Dans le premier cas, il pourra compter sur des revenus immédiats, qui viendront compléter son salaire ou sa pension retraite. Dans le cas de la seconde option, il s’agit de lever des fonds et de les faire « travailler » à des rendements supérieurs aux intérêts d’emprunt. Enfin, dans le cadre du démembrement, la nue-propriété est séparée de l’usufruit. Les parts de SCPI sont moins chères, mais l’investisseur ne touche pas de loyers. Par contre, à l’issue du démembrement, lorsque le bien devient une pleine propriété il percevra un loyer proportionnel au prix global de la part.

Les SCPI seront-t-elle la valeur refuge de l’après crise ?

Le crise sanitaire et économique que nous traversons met à très rude épreuve les marchés boursiers. Dans ce contexte, les Français ont tendance à chercher à sécuriser leur épargne autant que faire se peut. Les SCPI, adossés à l’immobilier et proposant un investissement solide et rentable, font figure de véritable valeur refuge, ainsi que l’analyse La Centrale des SCPI :  « La majeure force de la SCPI consiste en sa diversification patrimoniale et en sa mutualisation locative, ce qui lui permet de bien résister aux événements conjoncturels ponctuels comme la crise du coronavirus. De plus, des entreprises locataires, solides et reconnues, bénéficiant d’une forte solidité financière, s’engagent généralement à louer leur bien sur du long terme - 15 ou 20 ans pour certaines - et donc à payer leurs factures de loyer sur du long terme. La structure du placement en parts de SCPI fait donc que ce support pourra fluidement traverser cette crise sanitaire, sans trop de volatilité. » Le site MieuxPlacer.tech quant à lui prévoit « un effet dévastateur » de la crise. « Les investissements dans la pierre pour des locations de courte durée vont prendre un coup dans l’aile. Les locations s’arrêtent et les investisseurs ne pourront pas absorber six mois sans loyers. Il y a donc des quartiers entiers où les prix vont s’effondrer parce qu’il y aura beaucoup de biens à vendre en même temps. » Deux analyses très différentes qui poussent à la prudence. Il semblerait que seule l’observation de la tenue des SCPI actuellement sur le marché permette réellement d’apprécier l’effet crise…

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