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Essonne : condamnée par la justice, elle risque de perdre sa maison à cause d'un simple mur
information fournie par Boursorama avec Newsgene 20/07/2023 à 15:16

La dette initiale de 910 000 francs (194 000 euros) a grossi au fur et à mesure des années à cause des intérêts liés à l'astreinte. (Photo d'illustration) (PellissierJP / Pixabay)

La dette initiale de 910 000 francs (194 000 euros) a grossi au fur et à mesure des années à cause des intérêts liés à l'astreinte. (Photo d'illustration) (PellissierJP / Pixabay)

Une septuagénaire vivant à Igny (Essonne) risque de perdre sa maison à cause d'un conflit de voisinage. En procédure judiciaire contre sa voisine depuis un peu moins de trente ans, elle doit s'acquitter de près de 307 000 euros avant le 23 septembre 2023. Si elle n'y arrive pas, sa maison sera vendue aux enchères.

Une retraitée de 79 ans, résidant à Igny (Essonne), pourrait perdre sa maison le 23 septembre 2023. Son domicile sera en effet vendu aux enchères afin de rembourser une dette imposée par la justice à cause d'un conflit de voisinage, rapporte Le Parisien mardi 18 juillet 2023.

Une dette qui grossit avec le temps

L'histoire a débuté dans les années 1990, quand la mère de la retraitée était encore propriétaire de la maison. Un conflit a éclaté avec la voisine à cause d'un mur mitoyen mal entretenu. « Elle trouvait qu’il n’était pas beau de son côté , explique la septuagénaire. Elle voulait qu’on le repeigne et qu’on le répare. » Mais sa mère a refusé d'engager les travaux, poussant la voisine à saisir la justice.

Le tribunal a imposé 910 000 francs d'astreinte à la propriétaire jusqu'à ce que les travaux soient faits. Mais la mère est décédée en 2012 et c'est sa fille, actuelle propriétaire, qui a hérité de la maison – et du problème. Malgré sa faible retraite, elle a voulu arranger la situation et réparer le mur.

Une cagnotte et la mairie en soutien

Mais cela n'a rien changé : fin 2022, elle s'est rendu compte qu'elle devait payer plus de 307 000 euros. Selon son avocat, la mère avait été condamnée à une astreinte sans limite de temps. Des intérêts se sont donc ajoutés à la dette initiale. De plus, pendant plusieurs années, la famille a fait appel à un avocat qui ne prenait même pas la peine de se présenter aux audiences.

Face à cette situation, les voisins de la retraitée ont lancé une cagnotte de soutien et ont réussi à récolter près de 2 700 euros. Une somme cependant dérisoire face à la dette de la septuagénaire. De son côté, l'avocat vient d'instruire un recours en cassation. Touchée par cette histoire, la mairie d'Igny cherche un logement pour la retraitée au cas où le recours n'aboutirait pas.

5 commentaires

  • 20 juillet 17:27

    910 000 francs ? incroyable c'est le mur de la honte ou de la folie pour cette justice. Morille alain


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