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Escroqueries à l’épargne: les Français ont perdu 1milliard en deux ans
information fournie par Le Figaro 17/09/2019 à 19:09

Escroqueries à l’épargne: les Français ont perdu 1 milliard en deux ans (Crédits photo : Unsplash - Jefferson Santos )

Escroqueries à l’épargne: les Français ont perdu 1 milliard en deux ans (Crédits photo : Unsplash - Jefferson Santos )

Plus de 1000 sites Web pratiquant ces anarques ont été recensés.

Attention danger. Les sites faisant miroiter des gains mirifiques sans efforts explosent sur Internet. Et, alors que l'épargne ne rapporte presque rien, les Français sont nombreux à se laisser piéger par ces offres d'investissement frauduleuses. Entre juillet 2017 et juin 2019, ils y ont perdu «au moins un milliard d'euros», ont indiqué mardi le parquet de Paris et les régulateurs boursiers (AMF) et de la bancassurance (ACPR). Le montant donne le vertige, mais il est certainement sous-estimé. «Il existe un chiffre noir important en la matière, puisque beaucoup de personnes ne signalent pas les faits dont elles ont été victimes», souligne le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz. Les chiffres restent comparables aux années précédentes, les épargnants ayant perdu 4,5 milliards d'euros entre 2010 et 2016.

À l'époque, les arnaques étaient principalement concentrées sur les devises et le crédit. Depuis 2016, elles se sont déplacées vers les livrets d'épargne et de nouveaux supports comme les crypto-actifs (bitcoin…), le diamant, les forêts, le vin ou les cheptels. «Nous sommes face à une délinquance extrêmement agile et évolutive, qui s'adapte très vite», observe Rémy Heitz, souhaitant alerter le grand public sur ces pratiques frauduleuses dévastatrices sur le «plan patrimonial» mais aussi humain. Plus de 1 000 sites Web pratiquant ces anarques ont été recensés. Les techniques opératoires deviennent de plus en plus sophistiquées.

Même si toutes les catégories socioprofessionnelles sont concernées par le fléau, les plus de 50 ans sont les plus vulnérables. Ils représentent plus de 65 % des victimes, et 81 % de l'ensemble des sommes perdues.

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