Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

Epargne salariale : comment faire les bons choix d'allocation ?
information fournie par TRIBUNE LIBRE 27/03/2024 à 17:17

(Crédits photo : semaine de l'épargne salariale )

(Crédits photo : semaine de l'épargne salariale )

Cet article est rédigé par la Semaine de l'épargne salariale à l'occasion de l'édition 2024 de la semaine de l'épargne salariale qui a lieu du 25 au 29 mars 2024


L'allocation d'un dispositif d'épargne salariale doit répondre aux mêmes règles qu'une épargne individuelle : choisir des fonds conformes à son horizon d'investissement et diversifier son portefeuille .

L'épargne salariale est devenue plus incontournable que jamais pour les salariés, qu'ils travaillent dans un grand groupe comme une PME. L'Association Française de la Gestion financière (AFG) estime à 12,5 millions le nombre de personnes bénéficiant d'un de ces dispositifs en 2023, pour presque 400.000 entreprises. Cette démocratisation est résolument une bonne nouvelle, pour les salariés, qui peuvent ainsi se constituer une épargne personnelle avec l'aide de leur entreprise afin de financer leurs projets de vie dans des conditions avantageuses. Mais encore faut-il faire les bons choix. Les dispositifs sont en effet constitués de fonds communs de placement (FCPE) entre lesquels l'épargnant-salarié doit arbitrer. Comment ?

Une gestion pilotée par défaut pour le PER collectif

A l'instar d'une épargne individuelle, le premier objectif est de définir son horizon d'investissement en prenant le temps de visualiser les échéances de ses projets de vie : mariage, achat de résidence principale, départ à la retraite… L'épargnant-salarié panachera ainsi des FCPE dont la durée de placement recommandée correspond à cet horizon. A noter d'ailleurs que celui-ci peut être différent de la durée de détention légale d'un Plan d'épargne entreprise (PEE), fixé à 5 ans. Tout d'abord parce que la loi prévoit que le salarié puisse récupérer les sommes investies avant 5 ans grâce à un grand nombre de cas de déblocage anticipé, dont certains peuvent justement correspondre au projet de vie visé (achat de sa résidence principale, mariage…). Mais aussi car le salarié peut choisir de conserver son PEE au-delà de ces 5 années en vue de financer un projet à plus long terme.

Une autre règle est de diversifier son plan d'épargne, comme un épargnant le fait avec les unités de compte de son contrat d'assurance-vie ou de son PER individuel. Choisir des placements qui n'évoluent pas tous dans le même sens au même moment permet en effet de réduire les fluctuations de son épargne salariale et donc, son risque. A noter que la situation est un plus simple dans le cas d'un Plan d'épargne retraite (PER) collectif, qui est géré par défaut en gestion dite « pilotée ». Dans ce cas, le gestionnaire opère une désensibilisation des investissements en fonction de l'âge du salarié. L'épargne sera ainsi placée sur les fonds plus dynamiques tant que l'horizon du départ à la retraite est éloigné, pour ensuite être progressivement investie sur des fonds prudents.

De nombreux documents et outils à consulter pour faire ses choix

Reste que le salarié n'est pas seul pour prendre sa décision. Avant de placer sa prime, il peut ainsi consulter le document d'informations-clés pour l'investisseur (DICI), un document synthétique présentant les principales informations sur les placements proposés, et notamment son objectif de gestion, sa durée de placement recommandée, son niveau de risque ou encore les frais supportés. En complément de ce document, un grand nombre d'informations relatives à l'épargne salariale, voire des outils de simulation, sont également accessibles sur le site Internet ou l'application smartphone de son teneur de compte.

En savoir plus sur l'épargne salariale avec le site de la Semaine de l'épargne salariale .

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi

  • une tribune libre traitant du non-coté. (Crédits photo : A&P)
    information fournie par TRIBUNE LIBRE 03.05.2025 15:01 

    Une tribune libre rédigée par Par Amélie Vérone, fondatrice de l'agence de communication spécialisée en finance A&P En quelques années seulement, le non coté a connu un fort développement auprès des investisseurs particuliers. Selon les chiffres de l'AMF*,

  • TAEG, informations relatives aux assurances, mentions obligatoires sur l’offre de prêt… Votre banque doit s’assurer de vous informer correctement. ( crédit photo : Getty Images )
    information fournie par Le Particulier 03.05.2025 10:00 

    Quand vous sollicitez un crédit immobilier, l’établissement prêteur doit remplir certaines obligations légales. Il est tenu d’évaluer votre solvabilité et de vous mettre en garde sur les risques liés au prêt. Il doit également vous communiquer un ensemble d’informations ... Lire la suite

  • Une femme en train de passer un appel téléphonique pour la gestion de son épargne (Crédits: Adobe Stock)
    information fournie par Café de la Bourse 03.05.2025 08:42 

    Lorsque l'on possède 250 000 euros de capital financier, il est parfois difficile de se bâtir un patrimoine diversifié pour valoriser un tel capital dans la durée car de très nombreuses solutions existent et il n'est pas forcément évident de choisir quels placements ... Lire la suite

  • Statuts LMP et LMNP : quelles différences pour les investisseurs immobiliers ? / iStock.com - peterschreiber.media
    information fournie par Boursorama avec LabSense 03.05.2025 08:30 

    Avec le développement de la location meublée, de plus en plus d’investisseurs se tournent vers ce type de placement immobilier attractif. Mais encore faut-il bien comprendre les implications des deux principaux statuts juridiques liés à cette activité. À savoir, ... Lire la suite