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Epargne en ligne : un déficit de notoriété à combler
information fournie par Boursorama 15/12/2017 à 15:13

Les acteurs ont beau être plus nombreux sur le créneau de l'épargne en ligne, elle reste encore peu connue du grand public  ( Crédits : Glen Carstens-Peters )

Les acteurs ont beau être plus nombreux sur le créneau de l'épargne en ligne, elle reste encore peu connue du grand public ( Crédits : Glen Carstens-Peters )

L’émergence de nouveaux acteurs des fintech dans le domaine de l’épargne est bien réelle mais pas encore de nature à bouleverser les canaux de distribution traditionnels, notamment en raison d’un manque de connaissance de l’épargne en ligne. C’est ce qui ressort de la première étude réalisée par Deloitte et Wesave sur le sujet.

De nombreuses études et baromètres soulignent le caractère « fourmi » du français lorsqu’il s’agit d’épargne. Les placements préférés des ménages français comme la pierre ou l’assurance-vie continuent d’engranger des montants de collecte significatifs. Pour autant à l’heure où le digital connait un développement fulgurant grâce à l’essor des Fintechs, est-ce que les ménages français utilisent ces nouveaux outils dans la gestion de leur épargne ? Un baromètre initié par le cabinet de conseil Deloitte et la plateforme de gestion d’épargne Wesave.fr intitulé : « les français et l’épargne digitale » apporte des éléments de réponse.

De plus en plus d’acteurs sur le marché de l’épargne en ligne

Par épargne digitale il faut comprendre la proposition de placements qui tirent parti de la technologie et permettent une souscription en ligne et l’automatisation des actes de gestion. L’objectif est de proposer des produits aux performance satisfaisantes tout en affichant des frais moins élevés que dans les réseaux traditionnels. « Après les banques en ligne, de nouveaux entrants ont fleuri ces dernières années en France pour développer ce marché peu exploré de l’épargne digitale en s’inspirant de réussites américaines telles que Betterment et Wealthfront. Ces startups visent en particulier le marché de l’assurance-vie », précise l’étude. Premier constat révélé par Deloitte et Wesave : 85 % des épargnants que les marchés sont très complexes à analyser et qu’ils privilégient à cet égard les produits grand public à faible risque comme les livret (à 92 %) et les supports en euros des contrats d’assurance-vie (à 37 %).

Plus d’une personne sur deux ne connait pas l’épargne en ligne

Dans ce contexte, près de 56 % des personnes interrogées n’ont jamais entendu parler d’épargne en ligne. Néanmoins l’étude pointe une corrélation entre la connaissance de ce type d’épargne et l’envie d’y souscrire pour 24 % des personnes interrogées. Mieux, près d’une personne sur deux y voit une solution pour se former à la gestion de l’épargne, grâce à la présence d’outils automatiques. Les jeunes de 25 à 34 ans sont plus favorables à l’idée d’être formés pour mieux comprendre la façon dont est gérée leur épargne. Plus le niveau de revenu mensuel augmente et plus ce besoin de formation se révèle important.

Le besoin de contact humain reste primordial

Pour justifier leur refus de se tourner vers les acteurs en ligne, les personnes interrogées mettent en avant le besoin d’avoir un contact physique avec un conseiller. C’est le cas de 41 % des personnes interrogées sur ce point. « Le conseiller bancaire est le principal interlocuteur des épargnants, c’est la première source d’information en matière d’épargne financière », souligne l’étude. Près de 51 % le consultent en cas de question. Même pour les personnes intéressées par les plateformes digitales, 40 % des personnes interrogées insistent sur la possibilité d’obtenir un rendez-vous physique avec un interlocuteur. Une frange de 23 % est rétive à l’idée que la gestion de leur argent soit soumise à des algorithmes.

La banque traditionnelle reste un acteur de poids dans la distribution

Les acteurs traditionnels restent dominants sur le marché grâce à leurs réseaux. « Les banques et les assureurs restent les principaux pourvoyeurs d’épargne. Toutefois les banques en ligne commencent à prendre une place significative sur les produits financiers. La place prise par les assureurs en ligne reste pour le moment marginale », indique l’étude. Ainsi si les banques traditionnelles concentrent près de 52 % des souscriptions de contrats d’assurance-vie multi-supports ; les banques en ligne représentent 9 % des souscriptions. En matière de produits financiers, le constat est identique : le canal de la banque traditionnelle reste majoritaire à 66 % contre 12 % pour les banques en ligne. Dans la mesure où il s’agit de la première édition du baromètre il n’y a pas encore de comparaison d’une année sur l’autre. Il sera intéressant de voir si cette proportion évolue au cours du temps en faveur des nouveaux entrants sur le marché. L’étude souligne l’intérêt des épargnants interrogés pour les agrégateurs d’épargne, c’est-à-dire un service permettant de regrouper dans une même interface les informations de différents comptes afin d’en avoir une vision globale. Les personnes ne disposant que d’une seule banque se montrent également intéressés par cet outil dans la mesure où il peut être prescripteur de conseils et les aider à optimiser la gestion de leur argent. Un domaine où les fintechs se révèlent actives et les cartes rebattues assez vite.

A.  L. ( rédaction@boursorama.fr)

2 commentaires

  • 15 décembre 17:56

    Wesave? C'est un intermédiaire qui n'apporte rien et qui vous prend 0.7% de frais en plus sur votre épargne que celle-ci ait progressé ou pas! Je connais d'autres Fintech et je dois dire qu'aucune n'apporte quoique ce soit dans l'épargne en ligne mais que toutes se servent sur votre dos au passage! Les banques traditionnelles ou en ligne ou les assureurs proposent exactement les mêmes services d'épargne en ligne sans frais supplémentaires!


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