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Epargne : dans quels contrats faut-il piocher pour financer ses vacances ?
information fournie par Moneyvox 30/06/2022 à 09:50

(Crédits: ©  AlcelVision - stock.adobe.com)

(Crédits: © AlcelVision - stock.adobe.com)

Les vacances d'été approchent à grands pas, et il est temps de se poser la question de leur financement. Quels sont les placements à utiliser en priorité, et ceux à ne surtout pas toucher ?

Par MoneyVox,

Avec le bond des prix du carburant, le budget vacances de la plupart des Français va augmenter. Pour faire face à ces dépenses imprévues, il est tout à fait possible de piocher dans son épargne… mais pas dans n'importe quel contrat ! Il existe certains placements plus adaptés que d'autres pour y effectuer un retrait. La liste des supports à utiliser par ordre de priorité.

Les livrets d'épargne, le meilleur choix

Livret A, LDDS, LEP, Livret Jeune, livrets bancaires… les livrets d'épargne sont nombreux, et offrent tous le même avantage : leur très grande disponibilité. En effet, un simple virement suffit à récupérer tout ou partie des fonds qui y sont déposés. Sans risque, ce type de placement a toutefois un inconvénient notable : sa rémunération. En effet, le Livret A affiche un taux d'intérêt de seulement 1 % net, alors même que l'inflation flirte avec les 5 %. Pire encore, le taux des livrets bancaires, dont les intérêts sont fiscalisés, n'était que de 0,09 % brut en avril 2022 selon les données de la Banque de France.

Face à la faiblesse des rendements servis, les livrets d'épargne sont donc la meilleure alternative pour financer ses vacances ou tout autre besoin : projet personnel, dépense imprévue, etc. Par ordre de priorité, il est préférable de piocher d'abord dans un livret bancaire, au vu des taux d'intérêt quasi-nuls, puis dans un Livret A ou un LDDS (1 % net) ou un Livret Jeune (minimum 1 % net). Seule exception : le LEP, dont la rémunération est actuellement de 2,2 % net et qui devrait connaître un coup de fouet en août 2022 avec un taux qui atteindrait les 4,5 % nets.

Lire aussi: Epargne : avec l'inflation, les Français ont perdu 43 milliards d'euros de pouvoir d'achat

L'assurance-vie et l'épargne salariale comme alternatives

Vous n'avez pas de livret d'épargne ou vous ne disposez pas d'une somme d'argent suffisante sur ce support ? D'autres moyens de payer ses vacances existent. Il est par exemple possible de piocher dans un contrat d'assurance-vie, celui-ci n'étant jamais bloqué. Il faut toutefois compter sur un délai de déblocage d'au moins une semaine, et donc anticiper sa demande pour être certain de percevoir l'argent à temps.

Les avantages fiscaux de l'assurance-vie sont pleinement acquis après 8 ans de détention. Pour conserver cette antériorité, il est donc préférable de ne pas clôturer son contrat, et de privilégier un retrait partiel des fonds. Par ailleurs, une assurance-vie est souvent multi-supports, avec des sommes investies à la fois sur des fonds euros et sur des unités de compte. Non garanties, ces dernières sont à envisager sur du long terme. Il est donc plus approprié d'effectuer un rachat sur le fonds euros.

Autre option : retirer de l'argent depuis son Plan d'Epargne Entreprise (PEE). Bloquées pendant 5 ans, les sommes peuvent ensuite être retirées. Il est aussi possible d'effectuer un retrait anticipé en invoquant un cas exceptionnel prévu par la loi et survenu au cours des six derniers mois : mariage, pacs, séparation, achat de la résidence principale, naissance d'un troisième enfant, etc.

PEA, compte-titres ordinaire et PEL : mieux vaut ne pas y toucher

Les PEA et les comptes-titres ordinaires permettent d'investir sur les marchés financiers. Soumis aux aléas de la bourse, ces placements sont à suivre à long terme, au même titre que les unités de compte de l'assurance-vie. Si possible, mieux vaut donc éviter d'y effectuer un retrait pour régler les dépenses afférentes à un départ en vacances.

Quant aux PEL, les Plans d'Epargne Logement, mieux vaut éviter de piocher dedans. Leur taux d'intérêt reste particulièrement intéressant, du moins pour les contrats ouverts avant fin janvier 2016. En effet, ces placements affichaient alors un taux d'intérêt garanti de plus de 2 ou 2,5 % brut, bien au-delà de la rémunération actuelle du Livret A. Si le « casser » ne fait pas perdre les intérêts accumulés, vous tirez cependant un trait sur une aubaine potentielle.

Et si vous avez un plan d'épargne logement de moins de 2 ans, le débloquer fait perdre des intérêts, recalculés au taux du Compte épargne logement (CEL), soit 0,75% brut actuellement. Pas très intéressant donc.

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