Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

En 2035, interdiction de vendre des moteurs thermiques
information fournie par Boursorama avec LabSense 01/07/2022 à 06:30

Si vous avez prévu d’offrir une voiture neuve à votre enfant qui atteindra ses 18 ans le 02 janvier 2035, achetez là avant cette date, car après ce sera de l’électrique... ou de l’hydrogène ! Cela dit, peut-être êtes-vous un fervent défenseur de ces nouveaux modes de mobilité. Sachez alors, que bien qu’étant à priori plus responsables, leur mise en place suscite méfiance et incertitudes. D’une part pour ce qui concerne la disponibilité des matières premières indispensables à la fabrication des batteries, et d’autre part sur la capacité des États à assurer un déploiement suffisant des bornes de recharge.

En 2035, interdiction de vendre des moteurs thermiques / iStock-Petmal

En 2035, interdiction de vendre des moteurs thermiques / iStock-Petmal

Une décision actée par le Parlement européen

Ce mercredi 29 juin, les 27 États membres de l'Union Européenne ont approuvé le projet de la Commission européenne, de réduire à zéro (par rapport à leur niveau de 2021), les émissions de CO2 des voitures neuves en Europe... Ce à compter de 2035. Cette disposition qui reprenait celle de juillet 2021, émise par l’UE dans le cadre de son « Paquet vert », entrainera l'arrêt des ventes de véhicules équipés de moteurs thermiques à cette même échéance. Les seuls moteurs acceptés pour le commerce du neuf seront donc l'électrique et l'hydrogène. Les motorisations hybrides et hybrides rechargeables, pour l’heure, subissent le même sort, des amendements proposant de poursuivre leurs ventes ayant été rejetés par le Parlement européen. Pour autant, sous la pression de quelques pays dont l’Allemagne l’Italie et la France, l’UE n’a pas totalement abandonné l’idée d’exploiter, dans le futur, des technologies alternatives comme les carburants synthétiques (e-carburants) ou les motorisations hybrides rechargeables.... Si - et seulement si - celles-ci permettent d’atteindre l’objectif de supprimer totalement les émissions de gaz à effet de serre des véhicules.

Une décision qui suscite de l’inquiétude

Le gouvernement français, dans la loi d'orientation des mobilités, avait fixé la fin des ventes de véhicules thermiques en 2040...Ce sera donc cinq ans plus tôt que prévu ! Outre ce délai d’adaptation qui se réduit pour les constructeurs, l’annonce a suscité de l’inquiétude, voire de l’incompréhension chez différents acteurs de l’écosystème. Luc Chatel, le président de la Plateforme française de l'automobile, a, par exemple, qualifié la décision de Bruxelles de « grand saut dans le vide » et de « sabordage industriel ». Oliver Zipse, le PDG de BMW et président de l'Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA), a quant à lui déclaré : « Il faudra voir à ce moment-là si le déploiement des bornes de recharge, ainsi que la disponibilité de matières premières pour les batteries, sont au niveau de la progression des ventes de voitures électriques » L’Europe considère de son côté, qu’elle anticipe bien le passage au « tout électrique/ Hydrogène ». Les États membres ont en effet été informés qu’ils devraient « installer des points de recharge et de ravitaillement à intervalles réguliers sur les grands axes routiers, tous les 60 kilomètres pour la recharge électrique et tous les 150 kilomètres pour le ravitaillement en hydrogène » ... Dont acte !

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer