
Selon un agent immobilier du quartier, la présence de la décharge dévalorise le bien d’une quinzaine de pourcents au moins. Illustration. (Pexels / Pixabay)
Voilà maintenant près de dix ans qu’une habitante du 14e arrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône) tente désespérément de vendre sa maison. Problème : cette dernière est située près de la plus grande décharge sauvage de la ville, ce qui dissuade les potentiels acheteurs, rapporte France 3 Provence Alpes Côte d'Azur , vendredi 19 janvier 2024.
La Marseillaise cherche un acquéreur pour son bien depuis 2014 dans le but d’aller s’installer avec sa fille. Mais le long de la route qui borde sa maison, des professionnels y jettent régulièrement des gravats et des déchets. Un procédé illégal qui leur permet de ne pas passer par une déchetterie et ainsi s’éviter les frais inhérents.
Un bien dévalorisé, voire invendable
« Qui achèterait ou même louerait une maison où on est obligée d’utiliser cette voie pour arriver ou repartir du centre-ville ? J’aimerais bien que cette voie soit nettoyée et propre ou au moins qui ne soit pas d’une présentation décourageante » , a déploré l’habitante auprès de France 3 . La présence de cette décharge sauvage dévalorise le bien immobilier « a minima d’une quinzaine de pourcents » ou le rend totalement invendable, selon José Paniagua agent immobilier du quartier.
Et c’est la Métropole qui va devoir se charger du nettoyage. « D’ici à la semaine prochaine, on fait venir nos services avec le prestataire privé pour une première évaluation, fin janvier, début février, ce sera nettoyé » , a fait savoir Jean-Yves Sayag, conseiller métropolitain délégué à la Propreté, l’Hygiène et les décharges sauvages. Mais d’après l’élu, cela n’aura qu’un effet temporaire puisque des professionnels sans scrupule n’hésiteront pas à réitérer leurs actes dans la foulée.
3 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer