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Electricité : limiter la hausse des prix à 4 % en février va être très compliqué
information fournie par Boursorama avec Newsgene 11/01/2022 à 16:40

Les prévisions en matière de tarifs de l'électricité ont été revues largement à la hausse. (illustration) (Pixabay / DavidReed)

Les prévisions en matière de tarifs de l'électricité ont été revues largement à la hausse. (illustration) (Pixabay / DavidReed)

Le gouvernement souhaitait limiter la hausse de l'électricité à 4 % au 1er février 2022. Face à la difficulté pour mettre en place une telle mesure simplement, le ministère de l'Économie cherche des solutions. Selon les calculs, la hausse pourrait finalement atteindre entre 12,8 et 20 %.

La promesse de limiter la hausse du prix de l'électricité à 4 % au 1er février 2022 pourrait ne pas tenir. Un document confidentiel rédigé par la Commission de régulation de l'énergie (CRE) avant des auditions mardi 11 janvier avec les différents acteurs du secteur, dont EDF, montre que les prévisions ont hélas été largement relevées, révèle Le Parisien .

Baisser la TICFE ne suffira pas

Il ne faut ainsi plus s'attendre à 15 % mais de 30 à 40 % d'augmentation des prix de l'électricité le mois prochain. Une différence énorme qu'il sera bien difficile de combler. Les prévisions ont été confirmées par le ministre de l'Économie Bruno Le Maire lundi 10 janvier sur LCI , qui a évoqué une hausse comprise entre 38 et 40 %.

Limiter la hausse à 4 % paraît insurmontable et baisser la taxe intérieure sur la consommation finale d'électricité (TICFE) comme l'avait promis le Premier ministre Jean Castex en septembre 2021 ne suffira pas. Selon Bercy, cette mesure seule permettra de couvrir « jusqu'à 16 ou 17 % d’augmentation du prix de l’électricité » et seulement 20 % selon les calculs de la CRE.

Un geste nécessaire de la part d'EDF

En changeant le mode de calcul des prix, la hausse peut être moins forte. La CRE propose ainsi d'écarter du calcul les quelques jours de décembre où les prix ont été les plus hauts. On en arrive ainsi à une hausse de 12,6 % des tarifs de l'électricité.

Pour rogner sur les 8 % restants et atteindre l'objectif, il faudrait qu'EDF accepte d'augmenter le volume d’électricité provenant du nucléaire qu'il a l'obligation légale de vendre à ses concurrents en bradant les prix. L'énergéticien devrait alors vendre l'électricité 42 €/MWh contre 250 à 300 € actuellement. Et encore faut-il que les fournisseurs répercutent ce geste commercial sur la facture des Français.

18 commentaires

  • 15 janvier 11:06

    Il faudra bien que quelqu'un paie pour maintenir le réseau de centrales en état .Si la moitié devait fermer à cause de ces fissures détectées dernièrement ,on sera mal ..Et là ,ce sont les français qui passeront à la caisse ..M Macron sera à la retraite ..


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