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Coup dur pour l’épargne salariale
information fournie par Boursorama avec LabSense28/05/2020 à 11:00

Dimanche 24 mai, Gérald Darmanin (ministre du Budget) a évoqué l'idée d'une épargne salariale généralisée. Mais en pleine crise sanitaire et économique, l'actionnariat salarial en particulier fait face à quelques difficultés.

iStock-serggn

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Épargne salariale : être actionnaire salarié

L'épargne salariale peut prendre plusieurs formes. Il est par exemple possible pour les salariés de devenir actionnaires de leur entreprise et ce, de diverses façons : privatisation de la société (les salariés se voient réserver 10 % des titres offerts par l'État), vente d'actions préexistantes versées sur un compte dédié... Le Code de commerce ne donne pas une véritable définition de l'actionnariat salarial. Cependant, avec l'article L.225-102, on apprend que « le rapport de gestion […] présenté par le conseil d'administration ou le directoire, selon le cas, à l'assemblée générale rend compte annuellement de l'état de la participation des salariés au capital social au dernier jour de l'exercice et établit la proportion du capital que représentent les actions détenues par le personnel de la société et par le personnel des sociétés qui lui sont liées [...] ». De plus, cet article énumère les actions à prendre en compte : actions logées dans des PEE et des FCPE, actions issues de privatisations (hors période d'incessibilité). Les actions détenues à titre individuel ou encore acquises via une R.E.S (reprise d'entreprise par ses salariés) ne sont pas incluses. Deux principales raisons poussent à opter pour l'actionnariat salarial : la réalisation d'un bon placement et une participation plus active à la vie de la société. Mais en période de crise, les choses peuvent se dégrader rapidement.

Covid-19 et épargne salariale

Divers groupes ont connu un début d'année difficile. Fin avril, Bouygues affichait un recul de 30 % en Bourse. Or, l'expert des télécommunications compte 52 000 salariés actionnaires qui détiennent 19 % du capital. La chute de Vinci est comparable à celle de Bouygues tandis que Saint-Gobain a baissé de 35 % contre -45 % pour Safran. Le secteur bancaire est lui aussi touché. Certains salariés voient non seulement le cours de leur action dégringoler mais ils sont en outre privés du dividende. C'est le cas notamment au sein de la Société Générale. Et ce sont pour les personnes ayant opté pour l'actionnariat salarial en 2018/2019 que la chute est la plus difficile. De nombreux salariés actionnaires voient ainsi leur épargne réduire de jour en jour. « La plupart du temps, l'effet crise est largement amorti par la décote – depuis la loi Pacte, elle peut aller jusqu'à 30 % – et l'abondement offerts à l'occasion des opérations collectives » tempère tout de même Xavier Collot, directeur de l'épargne salariale et retraite chez Amundi. Il ajoute que certains groupes ont choisi de garantir la mise de départ des salariés actionnaires. De plus, divers mécanismes limitent les risques pour les salariés. Tout n'est donc pas perdu pour ces derniers. À noter : la date limite du versement des primes d'intéressement et de participation a été reportée au 31 décembre 2020.

7 commentaires

  • 29 mai10:37

    C'est pour ces raisons que quand j'entends Martinez ou quelque autre gauchiste débiter leurs insanités et leurs mensonges éhontés sur " les actionnaires du CAC 40" il me vient des envies inavouables. Que ne sont ils actionnaires eux mêmes si c'est le moyen de devenir riche en dormant ? Il leur suffit d'acheter quelques actions


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