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Comment les candidats à la présidentielle veulent-ils faire augmenter les salaires ?
information fournie par Moneyvox 01/04/2022 à 14:15

(Crédits: © HJBC - stock.adobe.com)

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Augmentation du montant du Smic, baisse des charges, primes… les propositions visant à maintenir ou améliorer le pouvoir d'achat des Français se démultiplient sur fonds d'élection présidentielle. L'état des lieux.

Par MoneyVox,

Avec le retour de l'inflation, la question de la hausse des salaires se pose, et cela dans l'objectif de maintenir le pouvoir d'achat et le niveau de vie des ménages, en particulier les plus modestes. Les propositions des candidats à l'élection présidentielle 2022 à ce sujet se multiplient en guise de réponse aux inquiétudes grandissantes des Français. Quelles sont-elles et qui les porte ?

La revalorisation du Smic au cœur des priorités

Selon le sondage Ipsos Sopra-Steria du 23 janvier 2022, 51 % des Français font de la protection du pouvoir d'achat leur priorité en cette période électorale. La question du Smic, en particulier, est au cœur des débats. Pour preuve : après avoir été augmenté le 1e octobre 2021 et le 1e janvier 2022, une nouvelle augmentation jusqu'à 35 euros nets devrait intervenir le 1er mai. Mais d'autres candidats à l'élection présidentielle veulent aller plus loin.

C'est le cas de Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise) et de Jean Lassalle (Résistons !) qui proposent tous deux un Smic à 1 400 euros net. Anne Hidalgo (Parti Socialiste) envisage une augmentation immédiate de 15 %, soit un Smic à environ 1 469 euros par mois. Pour Yannick Jadot (Europe Ecologie Les Verts) et Fabien Roussel (Parti Communiste français), la hausse doit atteindre les 1 500 euros nets, et même 1 800 euros nets pour Philippe Poutou (Nouveau Partie Anticapitaliste). Quant à Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière), elle prévoit une mesure plus large s'appliquant aux pensions de retraite, aux allocations et aux salaires, et donc au Smic, avec un minima à 2 000 euros. Philippe Poutou et Nathalie Arthaud sont également partisans d'indexer les salaires sur le niveau d'inflation. Une solution qui permettrait d'éviter de grignoter le pouvoir d'achat des ménages au fil des ans.

Lire aussi : Quels sont les candidats à la présidentielle qui souhaitent supprimer la redevance TV ?

Le levier de la baisse des charges sur les entreprises

Au-delà de la hausse du montant du Smic, le sujet du niveau de charge supporté par les entreprises lors du paiement des salaires est soulevé par plusieurs candidats. Ainsi, Eric Zemmour (Reconquête !) envisage de les faire baisser, ce qui permettrait une augmentation du Smic de l'ordre de 105 euros par mois. Le candidat d'extrême-droite veut "exonérer totalement d'impôts et de charges sociales les heures supplémentaires" et permettre le versement d'une prime "zéro charge" équivalente à moins de 3 mois de salaire net. Un modèle qui n'est pas sans rappeler la "prime Macron", dont le candidat Emmanuel Macron (La République En Marche) a promis de tripler le plafond s'il vient à être réélu. Ceci permettrait aux entreprises de verser jusqu'à 6 000 euros de prime sans cotisations et sans imposition pour leurs employés.

Valérie Pécresse estime qu'une hausse de salaire net de 10 % en 5 ans pour les personnes gagnant moins de 2 800 euros nets par mois est possible, sans donner plus de détails. Marine Le Pen (Rassemblement National) envisage de « permettre aux entreprises une hausse des salaires de 10% (jusqu'à 3 Smic) en exonérant cette augmentation de cotisations patronales ». Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) propose également une augmentation globale des salaires de 8 % pour tous les salariés dont les revenus sont inférieurs à 3 fois le Smic. Ceci leur permettrait de toucher l'équivalent d'un treizième mois, et ce grâce à la réduction des cotisations salariales.

3 commentaires

  • 02 avril 04:37

    T'augmente le smic alors q tte l'Europe du sud et de l'est récupèrent déjà le marché français. On baisse les charges sans supprimer le statut de fonctionnaire alors que lorsque t'as besoin de qqchose tu préfères t'adresser au privé ( santé éducation et mnt cabinet de conseil) et si tu pouvais tu cotiserais à une retraite privée plutôt que public


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