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Chômage partiel : un homme aurait détourné plus de 400 000 € pendant le premier confinement
information fournie par Boursorama avec Newsgene04/12/2020 à 16:24

Au total, l'homme aurait réussi à escroquer les services de l'État de 436 000 €. (illustration) (Mabel Amber / Pixabay)

Au total, l'homme aurait réussi à escroquer les services de l'État de 436 000 €. (illustration) (Mabel Amber / Pixabay)

Un homme de 35 ans a été mis en examen pour détournement d'argent public et placé en détention provisoire dans le Val-d'Oise. Deux complices présumés ont eux aussi été incarcérés tandis que sa compagne a été soumise à un contrôle judiciaire. Pendant le premier confinement, le suspect aurait demandé plus de 400 000 € d'aide au chômage partiel pour des entreprises et des salariés fictifs.

Un homme de 35 ans vivant à Viarmes (Val-d'Oise), soupçonné de détournement d'argent public, a été mis en examen fin novembre. Il est accusé d'avoir créé plusieurs sociétés fictives afin de percevoir des aides au chômage partiel lors du premier confinement. Cette escroquerie porterait sur un montant total de 436 000 €, indique Le Parisien .

Quatre suspects identifiés

Le trentenaire a été placé en détention provisoire avec deux complices présumés. La compagne du principal mis en cause a été laissée libre mais placée sous contrôle judiciaire. Le parquet de Pontoise a ouvert une enquête. L'escroc aurait indûment profité du dispositif mis en place par l'État pour aider les sociétés et les employés touchés par la crise sanitaire.

Après avoir créé de fausses entreprises, le trentenaire aurait communiqué des numéros Siret imaginaires accompagnés de listes d'employés eux aussi fictifs, demandant l'allocation d'activité partielle pour rémunérer ces « salariés » pendant le confinement. Parallèlement, le fraudeur aurait ouvert plusieurs comptes en banque au nom de ses complices, sur lesquels les aides étaient versées.

Un fraudeur récidiviste ?

Ses agissements ont été repérés au printemps par Tracfin, alerté par les fortes sommes arrivant sur ces comptes. Le principal suspect avait déjà été déclaré coupable d' « exercice illégal de la profession d'infirmier » en 2014. Il est aussi accusé d'avoir falsifié un diplôme roumain deux ans plus tard pour se faire passer pour un médecin psychiatre à l'hôpital d'Évreux (Eure).

250 000 € d'avoirs ont été récupérés par la police judiciaire. Le reste aurait déjà été viré sur des comptes bancaires étrangers. Au total, 710 procédures pénales sont en cours contre des personnes soupçonnées d'escroquerie au chômage partiel. 225 millions d'euros auraient été perçus de manière frauduleuse dans le cadre de ce dispositif, a estimé le ministre du Travail en novembre.

11 commentaires

  • 06 décembre00:07

    C'est en lisant ce genre d'anecdote qu'on peut se demander pourquoi la société devrait pas à subir ce genre de personne. Multi-récidiviste : en prison et pour longtemps. Peu d'espoir quand on voit les dysfonctionnements de la justice. Que fait-il libre ? La justice on l'attend à beaucoup d'endroits dans ce pays. Peu de libertés mais de la laxité (pour raison économique).


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