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Cette villa à 9 millions avait été léguée à la fille de la dame de compagnie du propriétaire
information fournie par Le Figaro 18/02/2023 à 07:00

Alors que ce secteur prisé du Pouliguen, en Loire-Atlantique, ne compte qu’une quarantaine de villas face à la mer, l’une d’entre elles est à vendre.

L’histoire de la villa Kasselguen, à la pointe de Penchâteau, située à l’extrémité ouest de la baie de La Baule au Pouliguen , en Loire-Atlantique (44), est digne d’un scénario de film. Au début du XIXe siècle, la famille Ackermann achète un terrain face à la mer. La villa Kasselguen, anciennement appelée villa Goadik, n’est construite qu’à la fin du XIXe siècle. La villa de plus de 500 m² a ensuite été vendue à la famille Rouard qui l’a vendue en 1936 à un associé de l’entreprise Marcel Dassault. Cet associé en a fait don à la fille de sa dame de compagnie, Mlle Maurel. Cette dernière ne se rend à la villa que pour profiter du belvédère les jours de beau temps. « Il n’y a pas eu de travaux d’aménagement conséquents lorsqu’elle a occupé le bien », explique Serge Le Berre, directeur associé de Barnes La Baule, agence spécialisée dans l’immobilier résidentiel haut de gamme.

Une à deux villas vendues par an

En 2010, de nouveaux propriétaires achètent la villa Goadik et la rebaptisent Kasselguen, marquant ainsi une nouvelle page dans l’histoire des lieux. Ils la restaurent et lui redonnent son cachet d’antan. Elle offre désormais 6 suites et un dernier étage dédié aux enfants, les combles ayant été aménagés en dortoirs. Ses vastes pièces de réception offrent une vue panoramique sur la baie. En été, vous pouvez dîner sur la grande terrasse en pierre face à la baie. Une piscine chauffée et un accès direct à la plage ne font qu’ajouter des atouts à cette villa. Elle cherche aujourd’hui preneur pour 9 millions d’euros.

« La pointe de Penchâteau, située à l’extrémité ouest de la baie de La Baule au Pouliguen, demeure l’un des emplacements de la côte le plus convoité par les grandes familles et chefs d’entreprises. Seules une à deux villas se vendent chaque année pour plusieurs millions d’euros sur ce secteur qui n’en compte qu’une petite quarantaine face à la mer », souligne Arnault de Kerangal, consultant Barnes La Baule.

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