Flanquée de deux édifices quasi millénaires, cette bâtisse normande de la fin du 19e siècle est campée sur un terrain de plus de 2000 m².
Un ancien presbytère en bord de mer . Plutôt atypique et séduisant quand on connaît les atouts du littoral . Et celui-ci n’en manque pas. La demeure de 156 m², dotée d’une dépendance de 76 m², se trouve au cœur de la péninsule du Cotentin, dans le département de la Manche (50). Campée sur un terrain arboré de plus de 2000 m² « aux multiples possibilités d’aménagement paysager », elle offre une vue « imprenable » sur la mer, selon le réseau immobilier Patrice Besse, connu pour être spécialiste des demeures de caractère et qui a mis en vente cette bâtisse normande de la fin du 19e siècle.
Édifié en pierre de taille, l’ancien presbytère , qui dispose de deux étages, est flanqué d’une église médiévale d’un côté et des vestiges d’un château fort - notamment la tour - de l’autre, tous deux classés aux monuments historiques. Il est surmonté d’un toit en ardoise et de deux hautes cheminées. À l’intérieur, le hall d’entrée et sa mosaïque de tomettes anciennes en terre cuite, dispose de deux pièces au rez-de-jardin et est relié au premier étage par un escalier en bois.
Résidence secondaire ou projet touristique?
Au premier niveau, on y trouve trois pièces, dotées d’une baie vitrée et d’une cheminée (pour deux d’entre elles) ainsi qu’une petite salle de bains. Au second étage, les combles sont également accessibles par un escalier en bois et surplombés d’une charpente entièrement apparente, avec une fenêtre de toit. Quant à la dépendance, en granit et dotée, comme l’ancien presbytère, d’un toit en ardoise, elle dispose d’une unique pièce en rez-de-chaussée divisée en deux parties: une première avec un plafond lambrissé et une seconde, dotée d’un escalier permettant l’accès à l’étage.
Malgré son « élégante façade », l’ancien presbytère dissimule « d’importants
volumes à rénover » qui « permettront de composer en toute liberté un aménagement au goût des futurs occupants ». Idem pour la dépendance qui pourrait aussi faire l’objet d’une restauration ou alors d’une extension vers le bâtiment qui a déjà été validée par un architecte. Des lourds travaux qui n’ont pas empêché, selon nos informations, le vendeur de céder sa propriété, affichée à 595.000 euros, quasiment au prix. « L’ensemble se prêtera aussi bien à une résidence secondaire qu’à un projet touristique, sur un site identifié comme l’un des éléments majeurs du patrimoine local », suggère Patrice Besse.
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