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Ces constructions qui résistent aux ouragans
information fournie par Le Figaro 06/09/2017 à 12:16

EN IMAGES - Découvrez les constructions conçues pour résister aux tempêtes les plus fortes alors que les Antilles françaises se préparent à affronter l’ouragan Irma. Béton ou bambou, à vous de choisir.

En 2005, après le passage de l’ouragan Dennis en Floride, les photos de cette villa-dôme tout en béton avaient bien contribué à prouver l’efficacité des constructions paracycloniques prévues pour affronter les vents les plus forts. Dans le paysage dévasté de Pensacola Beach, au nord de la Floride, seule cette étonnante construction semblait avoir été totalement épargnée par la violence des éléments. En général, ce genre de bâtiment est conçu pour résister aux effets directs du vent, aux débris aériens, et à la pluie. Les autres phénomènes accompagnant les cyclones (inondations, crues, glissements de terrain, onde de tempête, etc.) sont quant à eux difficilement maîtrisables par les technologies de construction courantes.

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Il n’existe pas de norme unique traitant toutes les spécificités des constructions anticycloniques. Suivant le pays, la région, l’exposition, le cadre législatif, les constructions anticycloniques courantes doivent généralement être conçues pour résister à des vents maximums variant de 120 à 250 km/h. On est donc bien en-deçà de la violence attendue d’Irma. À noter: la villa-dome de Pensacola Beach est désormais à vendre pour un million de dollars. La vue superbe sur la mer est garantie, mais pas l’absence du passage de nouveaux cyclones.

Et pour ceux qui ne sont pas attirés par l’architecture de type bunker, reste l’alternative du bambou. Sous des dehors fragiles, les capacités de ce matériau pour plier sans rompre sont régulièrement mises en avant, ce qui lui vaut le surnom d’acier vert. On trouve d’ailleurs des constructions privées et publiques disposant de certifications anticycloniques et antisismiques en Asie du Sud-Est, à Hawaï et même en Martinique.

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