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Ces 14 villes menacées par le fléau du logement insalubre
information fournie par Le Figaro 08/11/2018 à 14:58

La ville de Marseille compterait  40.000 logements présentant un risque pour la santé ou la sécurité. (crédit : Tiberio Frascari)

La ville de Marseille compterait 40.000 logements présentant un risque pour la santé ou la sécurité. (crédit : Tiberio Frascari)

Comme Marseille, treize villes en France ont été identifiées par le gouvernement pour des problèmes de copropriétés dégradées. Au sein de ces communes jugées prioritaires, plus de 23.000 logements sont concernés.

L'existence de logements insalubres est «un immense fléau» qui «ne concerne pas que Marseille», rappelle le ministre du Logement. Avec les élus locaux et les services de l'État, Julien Denormandie a identifié 14 sites jugés «prioritaires» en France pour des problèmes de copropriétés dégradées. Ce sont «parfois des villes dans lesquelles on ne s'attend pas» à de tels problèmes, a-t-il déclaré sur RTL. En revanche, «ce ne sont pas des immeubles qui présentent des problèmes de sécurité pour les habitants», précise Julien Denormandie.

Ces 14 villes ont été listées dans le cadre du plan «initiative copropriétés» (voir notre carte ci-dessous), qui a pour but de «transformer, rénover et prévenir la fragilisation de certains» logements. Elles représentent 128 copropriétés dégradées, soit plus de 23.000 logements. Afin de lutter contre ces immeubles dans un état «préoccupant», l'État a prévu d'investir près de trois milliards d'euros sur dix ans.

450.000 logements indignes en France

Selon le ministère, 450.000 logements au total sont considérés comme indignes en France. À Marseille, 40.000 logements, soit 13% du parc de résidences principales, présentent en outre «un risque pour la santé ou la sécurité» de leurs habitants, d'après un rapport remis au gouvernement en 2015. «Beaucoup de nos concitoyens sont confrontés» à ce problème, insiste Julien Denormandie, assurant n'avoir «pas attendu» le drame de Marseille pour «lutter contre ce fléau». Il faut «une politique très volontariste, très déterminée», a assuré le ministre. «Ce n'est pas qu'une question d'argent», a-t-il ajouté, jugeant nécessaire d'«accélérer les procédures».

Le ministre a par ailleurs indiqué que l'audit sur l'état de l'habitat indigne réclamé au préfet de Marseille après le drame de lundi serait remis «dans les prochaines semaines». Le cas échéant, «l'évacuation des habitants» relèvera «des collectivités», a-t-il conclu.

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