
Brexit : 14% des entreprises présentes au Royaume-Uni pourraient partir
londres brexit Si le Brexit, ses conséquences commerciales et économiques ne représentent pas le risque le plus redouté par les sociétés installées au Royaume-Uni, 28% de ces dernières expliquent tout de même y voir un motif de préoccupation pour leur santé future. En comparaison, 37% ont cité la crise migratoire comme danger principal et 32% les élections qui approchent dans plusieurs nations européennes. Reste que 14% des groupes ayant investi ou développé une activité au Royaume-Uni envisageraient de quitter le pays dans les trois prochaines années, ou tout au moins de s'installer en partie dans un autre état européen.
Vers l'Allemagne pour 54% des sondés
C'est ce qui ressort d'un sondage réalisé en novembre dernier par le cabinet EY auprès de 254 investisseurs étrangers en Europe. L'enquête montre que les destinations privilégiées dans le cadre d'une éventuelle délocalisation des activités hors du Royaume-Uni sont l'Allemagne, envisagée par 54% des sondés, les Pays-Bas (33%) puis la France, l'Italie et l'Espagne (8%). Mais quand c'est une ville et plus un pays qu'il faut choisir, Paris arrive en tête, citée par 48% des investisseurs. Dans le classement, notre capitale est suivie de Francfort et Berlin (Allemagne), qui sont à égalité, et de Madrid (Espagne). Pourtant, Londres (Royaume-Uni) ne semble pas avoir de raisons de trembler face à la concurrence des autres grandes villes européennes dans la compétition à l'accueil des multinationales.
Londres, principale métropole d'attractivité
En effet, 86% des sociétés présentes au Royaume-Uni ont tout de même exprimé leur intention de rester dans le pays au cours des prochaines années malgré le Brexit. Et quelles que soient les décisions politiques prises dans un avenir proche, la capitale britannique ne devrait pas perdre de sitôt ce qui constitue de sérieux atouts auprès de certains investisseurs. « Pour l'instant, le Grand Londres ne voit pas son statut de principale métropole d'attractivité anéanti par la perspective du Brexit et de la sortie du marché unique », analyse ainsi Marc Lhermitte, associé d'EY, avant d'ajouter que la métropole resterait toujours une destination offrant les conditions de travail recherchées par « les talents internationaux (et) les entreprises du numérique ».
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