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Au cœur d’un îlot de luxe marseillais, une discrète maison provençale
information fournie par Le Figaro 06/07/2019 à 07:00

EN IMAGES - Au sein du parc Talabot, où le couple Macron a séjourné quelques jours en août 2017, se dressent des dizaines de villas surplombant la rade de Marseille. Le Figaro a pu en visiter une de 500 m².

Le Parc Talabot? Ce nom ne vous dit sans doute rien. Sachez qu’Emmanuel Macron, à peine élu président de la République, y avait passé quelques jours en août avec sa femme Brigitte. Plutôt que le fort de Brégançon (Var), résidence estivale des présidents de la République, le couple avait choisi ce parc arboré de 11.000 m². La «résidence la plus cotée de Marseille», selon le réseau immobilier de luxe Barnes, est connue pour ses splendides villas d’architectes hissées sur la colline du Roucas-Blanc, quartier huppé de Marseille (VIIe arrondissement). La «bourgeoisie locale» apprécie le parc pour son éloignement du tumulte du centre-ville, sa proximité avec la mer et son ambiance «quartier-village» comme elle aime le définir. Le Parc Talabot compte environ 90 propriétés de 200 à 700 m² où les prix oscillent entre 7000 et 10.000 euros le m².

Avant d’entrer dans le parc, il faut montrer patte blanche. L’accès est très réglementé. Des portails sont surveillés en permanence par des vigiles privés. En raison des grilles métalliques imposantes, il est impossible d’entrer sans y avoir été invité. Au milieu des dizaines de villas qui font face à la mer et à la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, se dressent la villa du préfet des Bouches-du-Rhône où les Macron avaient logé il y a deux ans mais aussi une maison typique de 500 m² construite sur un terrain de 3200 m² que Le Figaro a pu visiter.

Loin du modernisme et de l’ostentatoire, cette demeure a été réalisée dans la pure tradition méditerranéenne. Elle a appartenu à René Egger, surnommé le «bâtisseur de Marseille». Méconnu dans la cité phocéenne, l’architecte, décédé en février 2016, a pourtant façonné, entre 1948 et 1974, les constructions de la ville (hôpitaux, facultés, campus, laboratoires d’astronomie spatiale...). Il est également le créateur d’une villa, la sienne.

Réalisée en 1955, cette maison à deux niveaux domine la future base nautique des prochains Jeux olympiques de 2024. Desservi par un bel escalier en bois, le rez-de-chaussée de 240 m² comprend entre autres trois chambres et deux salles de bains. À l’étage, une triple réception donne sur des jardins et terrasses faisant face à la mer. Surplombant la rade de Marseille, la propriété s’ouvre sur des terrasses en escalier côté sud. En revanche, les façades nord et est sont peu percées pour être protégées des vents.

Du jardin, on peut apercevoir une grande bâtisse bourgeoise aux allures de château (voir ci-dessus). Construite à la fin des années 1850 par Paulin Talabot. Concepteur des premières lignes dans le Sud-Est de la France, cet ingénieur polytechnicien a transformé un terrain de 25 hectares en un jardin de conifères, d’arbustes et de plantes exotiques.

Si la vue imprenable a de quoi séduire, certaines pièces, notamment les cuisines et les salles de bains, auraient besoin d’un rafraîchissement. Le particulier sur le point de l’acquérir l’a bien compris et a prévu de ne pas lésiner sur les moyens. L’acquéreur envisage de réaliser entre 600.000 et 800.000 euros de travaux pour une maison qui devrait être vendue autour de 4 millions d’euros. «Tout en s’engageant à conserver l’âme de la maison, il souhaite moderniser la demeure et la rendre plus confortable», explique Thierry Chomel, directeur Provence de Barnes. Le futur propriétaire pourra d’autant plus apporter sa touche personnelle qu’un permis de construire pour une maison de 197 m² a été délivré en 2015 par la mairie de Marseille.

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