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16% des jouets analysés par la Répression des fraudes sont potentiellement dangereux
information fournie par Le Figaro 17/12/2020 à 13:29

Sur 760 jouets analysés en laboratoire, 16% d'entre eux sont non-conformes et dangereux, indique la DGCCRF. (Crédits photo : Unsplash - Chris Hardy )

Sur 760 jouets analysés en laboratoire, 16% d'entre eux sont non-conformes et dangereux, indique la DGCCRF. (Crédits photo : Unsplash - Chris Hardy )

Pour arriver à cette conclusion, la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et des fraudes ) a passé au crible 760 jouets.

Alors que les Français font leurs derniers cadeaux à une semaine de Noël, les conclusions de l'enquête de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et des fraudes ) pourraient bousculer certains réflexes. La répression des fraudes a en effet passé au crible les jouets pour les 0-3 ans vendus dans plus de 3200 établissements. Sur 760 jouets analysés en laboratoire, 16% d'entre eux sont non-conformes et dangereux, indique la DGCCRF.

La DGCCRF relève des fraudes plus ou moins dangereuses pour la santé ou la sécurité des enfants, comme par exemple « l'absence du marquage CE qui atteste du respect des exigences essentielles de sécurité réglementaires » ou « l'absence d'avertissements réglementaires, tels les avertissements spécifiques des jouets nautiques » ou encore « la non-utilisation de la langue française pour les avertissements de sécurité, les modes d'emploi et les notices d'instruction ».

D'autres anomalies se révèlent plus dangereuses encore pour les enfants en bas âge, comme la présence de « petits éléments détachables qui peuvent provoquer des risques de suffocation et/ou d'étouffement », ou l'accès « au rembourrage d'une peluche ou d'une poupée en tissu qui impliquent des risques d'étouffement ». Plus problématique encore, « l'accessibilité aux piles pour les jouets électriques peut provoquer des risques de brûlure et/ou d'ingestion, et plus particulièrement les piles boutons dans les jouets électriques destinés aux enfants de plus de trois ans ». La répression des fraudes constate également d'autres risques comme « l'instabilité des jouets sur lesquels l'enfant va s'asseoir comme des trottinettes ou des jouets porteurs » ou des « risques d'exposition à des substances dangereuses ».

Les contrôles ont abouti à la destruction de plus de 117.000 produits

Surtout, la DGCCRF a mené une action spécifique « sur les trampolines à usage familial ». Elle constate en effet « de nombreux manquements en matière d'informations de sécurité comme le manque de lisibilité des mentions obligatoires (...), l'absence des instructions de maintenance (écrous, boulons, etc.). Certains dangers liés à l'utilisation des trampolines ont par ailleurs parfois été relevés : défaut de recouvrement entre la protection et le tapis de saut, absence de résistance au choc et du système de suspension, absence de protection du cadre », indique la Répression des fraudes.

Après ces contrôles et campagnes de rappels, « plus de 86.000 produits ont été remis en conformité au moyen d'un réétiquetage », indique la DGCCRF. Mais aussi, ces actions ont conduit à « plus de 117.000 produits détruits dont 32.962 peintures aux doigts, 20.270 slimes, 14.363 peluches, 9700 déguisements, 3217 palettes de maquillage et 1400 poupées ». Des mises en garde à avoir en tête avant de procéder aux derniers achats de Noël.

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