Publication des valeurs de référence de la SCPI Eurovalys (Advenis REIM) validées par son Conseil de Surveillance

information fournie par Primaliance •27/05/2024 à 08:00

Publication des valeurs de référence de la SCPI Eurovalys (Advenis REIM) validées par son Conseil de Surveillance

Quelques mois après avoir baissé son prix de part de 6,8% le 1er janvier 2024, la SCPI Eurovalys de la société de gestion Advenis REIM officialise ses nouvelles valeurs de réalisation et de reconstitution, validées par son Conseil de Surveillance. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des bonnes pratiques préconisées par l’Autorité des Marchés Financiers. Sans surprise, la baisse des prix immobiliers – en particulier sur le segment des bureaux – a eu un impact significatif sur les valeurs d’expertises des actifs en portefeuille : la valeur de reconstitution d’Eurovalys est en baisse de 8% sur un an, à 970,43 euros par part. Le prix de souscription fixé à 960 euros le 1er janvier 2024 reste donc légèrement décoté.

Une baisse du prix de part le 1 ^er janvier 2024

Alors que le discours semblait encore assez optimiste en septembre 2023, les expertises effectuées sur le patrimoine d’ Eurovalys au 30 juin 2023 ne laissant pas apparaître de nécessité d’ajuster son prix de part, en raison en particulier d’ une très bonne indexation des loyers sur l’inflation venant contrebalancer les décompressions de taux de rendement (la SCPI Eurovalys, investie sur les marchés de bureaux des principales villes allemandes, avait pu revaloriser ses loyers de 11,65% entre le 1 ^er janvier 2022 et le 30 juin 2023 selon Advenis REIM), les choses se sont un peu gâtées en fin d’année 2023 lorsque les experts ont repassé au peigne fin le portefeuille de cette SCPI.

La société de gestion a ainsi pu surprendre certains observateurs en baissant sans préavis son prix de part de 6,8% dès le 1 ^er janvier 2024 (passage de 1030 euros à 960 euros), accompagnant cette mesure d’un discours néanmoins rassurant sur la dimension « mesurée » de cette révision de prix dans un marché en correction, « démontrant la pertinence de sa stratégie d’investissement ainsi que la qualité des actifs qui composent son portefeuille ».

Une résilience des portefeuilles immobiliers sur longue période

Dans la conjoncture immobilière défavorable que traversent actuellement les marchés, le niveau élevé d’exigence dont a fait preuve Advenis REIM dans sa politique d’acquisitions lui permet de bénéficier aujourd’hui de portefeuilles immobiliers résilients sur longue période . En effet, même si la hausse spectaculaire des taux d’intérêt observée depuis début 2022 a inévitablement tiré les prix immobiliers vers le bas sur les 12 derniers mois, la résurgence de l’inflation a paradoxalement eu un effet bénéfique sur les meilleurs actifs grâce à la hausse des loyers induite par le mécanisme d’indexation des baux.

Avec la stabilisation des taux d’intérêt à long terme que l’on observe depuis quelques mois et la perspective d’un assouplissement monétaire de la part de la BCE sur la 2 ^ème partie de l’année 2024, les prix immobiliers pourraient enfin se stabiliser, impliquant un arrêt potentiel de la baisse des prix de parts pour des SCPI comme Eurovalys.

Eurovalys est légèrement décotée par rapport à sa nouvelle valeur de reconstitution

Fin mars 2024, la société de gestion Advenis REIM a dévoilé les valeurs de référence de sa SCPI Eurovalys (valeur de réalisation et valeur de reconstitution), après validation par son Conseil de surveillance.

La nouvelle valeur de reconstitution au 31/12/2023 ressort à 970,63 euros par part, en retrait de 8% par rapport à celle de fin 2022 (1054,94 euros par part). Malgré cette forte diminution, la valeur de reconstitution reste supérieure au prix de part de 2024 (960 euros), la SCPI affiche donc une légère décote de l’ordre de 1%.

Si les marchés immobiliers se stabilisent, Advenis REIM ne devrait donc en théorie pas avoir besoin de réviser une nouvelle fois le prix de part d’Eurovalys à la baisse. Même si la société de gestion tient à préciser que « les valeurs validées lors de ce Conseil de Surveillance ne préjugent pas des valeurs futures qui dépendent d’indicateurs futurs ».