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Vers une hausse des prix du gaz en octobre et en novembre
information fournie par Le Figaro 29/09/2014 à 11:32

Dans la foulée de la hausse de près de 4% en octobre, les prix du gaz pourraient continuer d'augmenter de 2,4% en novembre. » Vers une hausse de 4 % des prix du gaz en octobre

Après neuf mois de baisse, les prix du gaz repartent à la hausse. Une bien mauvaise nouvelle pour 7,9 millions de ménages français. En octobre, les tarifs réglementés de GDF Suez vont grimper de 3,9%, comme l'a révélé Le Figaro au début du mois de septembre. Et selon Europe 1, ils pourraient augmenter de 2,4% encore en novembre. Ce qui représenterait une hausse de 29 euros de la facture cet année et de 75 euros si l'on tient compte de l'évolution des prix pour octobre. Une progression qui annule la baisse d'un peu moins de 7% enregistrée entre janvier et septembre et, surtout, qui confirmeraient les propos de Manuel Valls tenus au début de l'été après la cacophonie gouvernementale autour d'une hausse de 5% des prix de l'électricité le 1er août qui avait été annulée par la suite. Pour apaiser la colère d'EDF, le premier ministre avait annoncé que les hausses des prix de l'énergie - donc du gaz, entre autres - augmenteraient mais «à l'automne».

L'explication est la suivante: en juillet dernier, à la demande des pouvoirs publics, la formule de calcul des prix du gaz a été une nouvelle fois révisée. Désormais, les prix de marché entrent à hauteur de 60% dans le mode de fixation des tarifs - contre 45 % auparavant -, le reste relevant de l'indexation sur les cours du pétrole.

Or, depuis quelques semaines, les prix de marché sont orientés à la hausse. Comme chaque année avant l'hiver, les marchés anticipent la hausse de la demande en gaz des ménages pour se chauffer. Il faut ajouter à cela la crise ukrainienne où couve une possible guerre du gaz. Depuis juin, la Russie a arrêté de livrer son gaz à l'Ukraine et a déjà menacé de faire de même avec l'Europe.

Mais si la hausse des tarifs persiste cet hiver, le gouvernement a la possibilité d'utiliser une clause de sauvegarde. Concrètement, «le premier ministre, après avis de la Commission de régulation de l'énergie, peut s'opposer par décret au mouvement automatique résultant de la formule et fixer de nouveaux barèmes», explique le ministère de l'Écologie. Une clause entrée en vigueur il y a deux ans et qui n'a jamais été utilisée.

5 commentaires

  • 29 septembre 13:15

    Ça baisse de 0,1 0,2 0,4 mais quand ça augmente c est 4% d un coup


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