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Une valse de logements de luxe au cœur de l’affaire Ghosn
information fournie par Le Figaro 20/01/2019 à 07:00

EN IMAGES - Bon nombre des faits reprochés à Carlos Ghosn par la justice nipponne sont en lien avec de luxueux logements, achetés ou loués. Alors que sa succession à la tête de Renault est ouverte, Le Figaro immobilier fait le point sur ces multiples propriétés.

Rio, Beyrouth, Amsterdam, Paris, Tokyo... Carlos Ghosn est incontestablement un patron mondialisé, comme le sont ses logements. La justice japonaise tente actuellement, depuis son arrestation le 19 novembre, de démontrer d’éventuelles malversations de sa part à la tête de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi. Elle lui reproche de la dissimulation fiscale et s’intéresse à divers financements immobiliers personnels qui auraient transité par les comptes de la société.

Tout récemment, L’Express révélait que Nissan avait réglé en partie le financement de logements de son patron à Amsterdam et Paris, en plus de ceux de Rio et Beyrouth qui avaient déjà été identifiés comme tels. En effet, expatrié fiscal à Amsterdam depuis 2012 et l’arrivée au pouvoir de François Hollande, Carlos Ghosn a installé sa résidence principale sur une rue cossue de la ville, Van Eeghenstraat, bordant le parc Vondelpark, véritable Central Park local. Nissan aurait pris en charge les 8500 euros de loyer mensuel, à partir de 2017 quand Ghosn a pris la tête du constructeur.

Dans son pays d’origine et de naissance

Le duplex de 489 m², situé avenue Georges Mandel à Paris (16e), non loin du Trocadéro, aurait lui aussi été acquis dès 2005 par Nissan International Finance pour 3,4 millions d’euros. Structure qui aurait réglé aussi les travaux avant d’acheter trois ans plus tard, pour 150.000 euros, un studio de 20 m², situé au-dessus de l’appartement. L’ensemble était ensuite loué par Nissan à sa filiale moyennant 15.000 euros par mois. Des paiements qui ont cessé, tout comme la mise à disposition, toujours par Nissan, d’un luxueux appartement à Tokyo. Par l’intermédiaire de ses avocats, le constructeur nippon avait indiqué le 11 janvier avoir résilié le bail japonais et comptait faire de même à Amsterdam.

D’origine libanaise, le patron français aurait également acheté une maison dans la capitale Beyrouth, en 2016, et fait rénover les lieux pour un montant évalué entre 2 et 3 millions de dollars. Une transaction qui aurait été effectuée via une filiale néerlandaise, selon la presse japonaise. Quant au Brésil, son pays de naissance, il y disposait également d’un confortable logement de fonction, lui aussi propriété de Nissan. C’est dans ce logement que la justice brésilienne a autorisé sa fille de se rendre pour retirer des affaires personnelles. Une demande à laquelle Nissan s’était opposé affirmant avoir découvert trois coffres-forts dans cet appartement en bordure de la plage de Copacabana, coffres qu’il soupçonne de renfermer des documents compromettants.

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