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Trop-perçu à régler, médicaments non remboursés : le calvaire d'un retraité déclaré mort à tort
information fournie par Boursorama avec Newsgene 22/02/2023 à 14:26

Un habitant d'Ozouer-le-Voulgis (Seine-et-Marne) a été considéré comme décédé par plusieurs administrations. Illustration (Steve Buissinne / Pixabay)

Un habitant d'Ozouer-le-Voulgis (Seine-et-Marne) a été considéré comme décédé par plusieurs administrations. Illustration (Steve Buissinne / Pixabay)

Un habitant d'Ozouer-le-Voulgis (Seine-et-Marne) a appris en janvier 2023 qu’il était considéré comme décédé, par plusieurs organismes. Il se bat depuis pour prouver qu’il est bien vivant.

Âgé de bientôt 79 ans, un habitant d'Ozouer-le-Voulgis (Seine-et-Marne) a découvert qu’il était considéré comme décédé, par plusieurs administrations. Tout a commencé en janvier 2023, lors d’une visite chez le médecin où la carte vitale du retraité ne passait pas. Un coup de fil du praticien le lendemain l'a averti qu'il avait tout simplement été déclaré mort, rapporte La République de Seine-et-Marne . Dans la foulée, l'homme a reçu plusieurs courriers, de la Sécurité Sociale, de sa caisse des retraites… avec une date de décès au 17 septembre 2022.

Il prouve qu’il est vivant

Une découverte déjà difficile à encaisser, mais qui n’a été que le début de nombreux problèmes. Le septuagénaire a découvert que ses visites chez le médecin n’étaient plus remboursées, ainsi que ses médicaments. Des lettres ont également demandé à ses héritiers de rembourser près de cinq mois de trop-perçu, pour ses pensions de retraite.

L’homme a donc décidé de prouver qu’il était bien en vie. Il a reçu des certificats allant dans ce sens, de la part de la mairie de la ville où il réside et celle de la ville où il est né. Mais les démarches sont longues… « On envoie des papiers à tout le monde et on n’a aucune nouvelle en retour ! Pendant ce temps-là, on se retrouve sans argent et pour le coup, sans médicament » , déplore-t-il auprès de nos confrères.

Un phénomène rare

Selon le directeur du produit retraite de l’AGIRC-ARRCO (retraite complémentaire des salariés de l’agriculture, du commerce, de l’industrie et des services), ce genre d’erreur n’arrive que très rarement. Il ajoute : « Il peut y avoir plusieurs origines à un problème de ce type. Ces cas surviennent généralement quand il s’agit de la mort d’un homonyme ou encore d’une personne qui avait un numéro de Sécurité sociale assez proche » . Le dossier du retraité a finalement été rétabli auprès de l’AGIRC-ARRCO. D’autres organismes devraient suivre.

4 commentaires

  • 22 février 17:35

    C'est à cause de lla bêtise des administrations qu'il ne faut jamais faire de paiements permanants car une fois décédé les héritiers en ont pour un an à stopper le système et à se faire rembourser les montants.


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