Ses promoteurs parlent d'une réforme inégalée depuis plusieurs décennies pour notre système social. Lundi 3 juin, le gouvernement a lancé en grande pompe la concertation pour la création d'un « revenu universel d'activité », qui doit remplacer le maquis des minima sociaux. Annoncée en septembre 2018 par Emmanuel Macron, sa création a vocation à remplacer au minimum le revenu de solidarité active (RSA), la prime d'activité, un complément de revenu versé par l'État aux travailleurs pauvres et les allocations logement. Un périmètre qui représente tout de même plus de 35 milliards d'euros, dont 18 milliards au titre des allocations logement, 10 milliards au titre du RSA et encore 8 à 9 milliards au titre de la prime d'activité.L'exécutif réfléchit même à en élargir le périmètre en incluant, par exemple, l'allocation adulte handicapée ou le minimum vieillesse. Potentiellement, l'ensemble du maquis des minima sociaux est concerné. Son ouverture aux jeunes de 18 à 25 ans va être étudiée, mais rien n'est encore tranché. Le choix du périmètre, capital, ne devrait pas intervenir avant 2020, avec la présentation d'un projet de loi consacré à la lutte contre la pauvreté, après la fin de la concertation prévue pour fin 2019. En attendant, les travaux techniques seront conduits par un économiste, ancien de France Stratégie. Rapporteur général de la réforme, Fabrice Lenglart est chargé de mener les simulations...
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