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Taxer les plus-values des résidences principales: Denormandie est contre
information fournie par Le Figaro 12/02/2019 à 10:43

Proche d’Emmanuel Macron, le ministre du Logement n’est «pas favorable» à l’idée de taxer les plus-values immobilières sur les résidences principales, soutenue par le président. Il «souhaite préserver le pouvoir d’achat» des propriétaires.

Proche parmi les proches d’Emmanuel Macron, le ministre du Logement, «n’est pas favorable» à l’idée de taxer les plus-values des résidences principales, soutenue par le président de la République. Invité ce mardi sur RMC, Julien Denormandie a simplement marqué son opposition à ce qui, pour l’heure, n’est qu’une «piste de réflexion», rappelle-t-on à l’Élysée. Contacté par Le Figaro pour en connaître la raison, l’entourage de Julien Denormandie explique que le ministre souhaite «préserver le pouvoir d’achat» des propriétaires. Une déclaration habile en cette période de contestations des «gilets jaunes» mais également logique pour un ministre du Logement qui «soutient les propriétaires» et «essaie de soutenir fortement aussi les locataires».

Un autre membre du gouvernement a tenu récemment peu ou prou le même discours sur la taxation des plus-values des résidences principales. C’est le ministre de l’Économie qui a confirmé cette piste tout en estimant qu’elle ne devait cibler que les «plus gros biens immobiliers». «Nous n’allons tout de même pas taxer le bénéfice de Français qui ont réalisé une plus-value sur un bien qu’ils ont acheté 100.000 à 200.000 euros, a-t-il déclaré Bruno Le Maire sur France 2 la semaine dernière. Pour eux, nous sommes là pour baisser les impôts.»

Dans la même veine, Julien Denormandie a rejeté l’idée d’alourdir les droits de succession, relancée par le think tank de centre gauche Terra Nova. «Je n’y suis pas favorable. La majeure partie des propriétaires font partie de la classe moyenne voire de la classe moyenne inférieure. Ils ont travaillé dur pour se constituer ce patrimoine et le transmettre à leurs enfants», explique le ministre du Logement.

Sur la question des niches fiscales que Gérald Darmanin souhaite encadrer, Julien Denormandie estime qu’«il faut y toucher le moins possible. Beaucoup sont très utiles. Ce dossier n’est pas l’urgence.» La proposition du ministre de l’Action et des comptes publics a d’ailleurs été rapidement retoquée par Emmanuel Macron en personne.

Côté impôts locaux, le ministre du Logement a réaffirmé son approbation à la suppression totale de la taxe d’habitation qui doit être effective d’ici 2021 (2020 pour 80% des ménages). Pour compenser ce manque à gagner pour les communes, Julien Denormandie n’exclut pas un transfert des ressources liées à la taxe foncière des départements vers les communes. «Pourquoi pas? Des discussions sont en cours», a-t-il déclaré. Une mesure qui ne fera pas que des heureux, notamment du côté des départements.

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