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Standard & Poor’s entrevoit une baisse de 3% de l’immobilier français cette année
information fournie par Le Figaro 05/02/2015 à 11:57

L’agence de notation prévoit un recul des prix de la pierre de 3 % cette année avant une stabilisation pour 2016. Elle estime cependant que cette correction reste mesurée au vu de la situation économique française.

Alors que le Crédit Foncier limitait, hier, ses prévisions de baisse de l’immobilier français à 1%, Standard & Poor’s entrevoit plutôt un recul de 3%. Dans sa note trimestrielle publiée ce jeudi, l’agence de notation explique que cette baisse est due à la faiblesse des conditions économiques et au chômage élevée. Une situation comparable à celle de l’Italie, où les prix devraient baisser de 2%.

Standard & Poor’s explique cependant qu’au vu des taux d’intérêt très bas et de la faiblesse de l’euro aussi bien que du pétrole, ces éléments devraient soutenir une reprise globale des prix de l’immobilier en Europe pour les 24 prochains mois. Dès cette année, S & P attend de très fortes hausses en Irlande (+9%), suivie de l’Allemagne (+5%) et du Royaume-Uni (+4%). Pour la France, il faudra attendre 2016, selon l’agence, pour que les prix se stabilisent.

Un marché résilient

Rappelant le déclin de la construction neuve, autour de 300.000 mises en chantier bien loin de l’objectif gouvernemental de 500.000 nouveaux logements par an, Standard & Poor’s estime cependant que «le marché résidentiel français a continué à se montrer résilient». Une situation de «baisse modeste des prix dans un environnement économique faible» que l’organisme explique par le déséquilibre persistant entre l’offre et la demande immobilières ainsi que par la forte baisse des taux de crédit. Ce dernier phénomène aurait ainsi permis le retour de primo-accédants sur le marché, venant soutenir la demande et donc les prix.

Tout en constatant une dégradation de la compétitivité française, l’étude table sur un regain de la consommation intérieure dès 2015 et surtout en 2016. Une consommation qui serait soutenue par la baisse du pétrole dont l’effet bénéfique supposé serait encore plus fort que l’impact négatif du chômage. Par ailleurs, Standard & Poor’s souligne que le programme d’assouplissement quantitatif (QE ou Quantitative easing) de la Banque Centrale Européenne n’aura qu’un effet limité sur le marché immobilier européen. Il permet cependant de limiter la correction des prix en France «où les ratios d’accessibilité se sont pourtant moins améliorés que dans d’autres marchés comme le Royaume-Uni».

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