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Savills note une amélioration des taux d’occupation des bureaux à Paris, Madrid et Stockholm
information fournie par Primaliance 28/04/2023 à 08:00

Savills note une amélioration des taux d’occupation des bureaux à Paris, Madrid et Stockholm

Savills note une amélioration des taux d’occupation des bureaux à Paris, Madrid et Stockholm

L’expert immobilier international Savills a récemment publié une étude sur les taux d’occupation journaliers des bureaux dans les grandes métropoles européennes, à l’issue d’une pandémie qui a considérablement changé les habitudes de travail. Le développement du télétravail semble garder une dimension structurelle, même si Savills note un « mouvement européen de retour au bureau ». Paris QCA (taux d’occupation de 66 %), Madrid (65 %) et Stockholm (60 %) forment le trio de tête de cette tendance au retour pré-pandémie qui correspondait à une moyenne européenne de 70%.

La plus forte hausse du taux d’occupation est observée à Prague

Prague est la capitale européenne qui a connu la plus forte hausse de son taux d’occupation en l’espace de quelques mois, avec un gain de 16 points entre juin 2022 (38%) et février 2023 (54%). Sur la seconde marche du podium arrive Dublin, qui peut se flatter d’ une hausse de 15 points sur la même période (de 41 à 56%). D’autres secteurs ont connu une belle progression, mais terminant à des niveaux plus faibles : West End London (50%), City of London (48%) et Varsovie (46%).

En moyenne européenne, les taux d’occupation des bureaux ont progressé de 12 points , passant de 43 à 55% en 8 mois. Savills estime que « la différence entre taux d’occupation en Europe s’explique par un certain nombre de raisons : un pourcentage plus important de la population madrilène habite en centre-ville, ce qui permet aux salariés d'avoir des trajets plus courts et plus pratiques jusqu’à leur lieu de travail. »

Le prix déboursé pour les trajets entre le domicile et le lieu d’activité peut aussi être un frein important au retour en « présentiel » , contribuant à expliquer l’hétérogénéité des taux d’occupation des bureaux selon les différentes métropoles. « D'après Numbeo [organisme publiant des indices de coûts de la vie comparés entre pays], à 183 euros par mois, le prix d’un abonnement mensuel de métro à Londres est le plus élevé d’Europe, comparé à 54 euros à Madrid et 84 euros à Paris, où les salariés peuvent se déplacer pour un prix relativement abordable », résume Savills.

Vers une stabilisation des taux d’occupation moyens en-dessous des niveaux de 2019

L’étude de Savills semble conclure que les taux d’occupation des bureaux européens auront du mal à retrouver leurs niveaux pré-pandémique s (70% en moyenne). Il est à noter que ce taux moyen de 70% correspond à une période où le télétravail n’existait quasiment pas, les absences de salariés de leur bureau étant dues à d’autres raisons (congés, déplacements professionnels…)

« Notre analyse du taux d’occupation journalier des bureaux montre que mardi (63 %), mercredi (62 %) et jeudi (62 %) sont les jours où les bureaux sont les plus fréquentés, avec des niveaux d’occupation similaires », résume Mike Barnes, Associate Director European Research chez Savills. « De manière générale, les taux d’occupation moyens restent plus bas qu’avant la pandémie, moins de salariés se rendant au bureau cinq jours par semaine. Nous nous attendons à ce que les taux d’occupation moyens en Europe se stabilisent autour de 55-60% , soit le niveau des pics de milieu de semaine. Cependant, la manière dont les utilisateurs vont se servir des surfaces de bureaux va devenir de plus en plus flexible. Par exemple, les salariés ne viendront au bureau que les jours où des rendez-vous en présentiel sont prévus, ainsi que pour travailler en équipe. »

Serge Vayer, Head of Occupier Services, Savills France, complète : « Cette hausse de la fréquentation des bureaux peut s’expliquer par de multiples facteurs. Une certaine lassitude du télétravail et le souhait d’avoir davantage d’interactions contribuent sans doute à ce mouvement à la suite d’une longue période de restrictions liées aux confinements, poussant les salariés à revenir au bureau pour être avec leurs collègues. Particulièrement en France, les salariés considèrent aussi certainement que le travail en présentiel facilite le travail en équipe sur des tâches plus créatives et leur offre plus de perspectives d’évolution professionnelle, ce qui les encourage aussi à revenir au bureau. En parallèle, nous voyons également de plus en plus d'entreprises formaliser leurs politiques d'entreprise en matière de travail hybride, fournissant ainsi aux salariés un cadre mieux défini pour organiser leur travail. »

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