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Sans encadrement, les loyers parisiens ont grimpé l’an dernier
information fournie par Le Figaro 23/07/2019 à 16:16

Entre deux locataires, les loyers ont progressé de 4,1% en moyenne à Paris, bien au-delà de l’inflation de 1,8%. L’encadrement des loyers est à nouveau rentré en vigueur au 1er juillet dernier.

Voilà qui devrait donner du grain à moudre à la Ville de Paris, qui vient de réintroduire l’encadrement des loyers au 1er juillet. Selon le dernier observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (Olap), les loyers «à la relocation», c’est-à-dire lorsqu’un nouveau locataire contracte un bail, ont progressé de 4,1% à Paris en 2018, contre 2,1% en 2017 et 2% en 2016. L’inflation n’a de son côté progressé que de 1,8%.

«Bien que sans commune mesure avec celles de la période antérieure à 2014, ces hausses sont les plus élevées depuis cinq ans», note l’Olap. Ce chiffre est plus représentatif de la hausse des loyers dans la capitale que le loyer moyen constaté, qui inclut également tous les baux en cours et dont le prix varie peu. Celui-ci n’a augmenté de 1,7% sur un an.

En moyenne, il faut débourser 25,6 euros le m² pour espérer se loger actuellement à Paris. Cela représente un loyer de 768 euros pour 30 m² ou 2048 euros pour un appartement familial de 80 m². Encore ce chiffre n’inclut-il ni les charges, ni les appartements meublés. «Les charges font augmenter le prix d’environ 10%, de même que le fait de louer un meublé», précise l’Olap.

Plafond de loyer

Cette augmentation est intervenue à une période où l’encadrement des loyers n’était plus en vigueur à Paris. Il y a été appliqué du 1er août 2015 au 28 novembre 2017, date à laquelle il a été annulé par la justice. La loi Elan a cependant réintroduit ce dispositif pour les communes volontaires. La mairie de Paris a été la première à appliquer à nouveau l’encadrement des loyers, au 1er juillet dernier, au motif que les loyers avaient justement augmenté en son absence.

Mais la hausse des loyers aurait probablement été plus importante encore, remarque l’Observatoire, sans l’existence d’un autre décret, distinct de l’encadrement des loyers, qui contraint déjà les propriétaires bailleurs à n’augmenter leur loyer, d’un locataire à l’autre, que du montant de l’indice de référence des loyers (IRL), au maximum. Cet indice atteignait 1,2% en 2018. L’encadrement des loyers ajoutera une seconde contrainte aux bailleurs en fixant un plafond de loyer (le loyer médian augmenté de 20%), qu‘ils ne pourront pas dépasser.

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