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Quatre grandes métropoles françaises enregistrent une hausse des prix de l’immobilier supérieure à 1 % en 1 mois
information fournie par Primaliance 09/07/2020 à 08:00

Quatre grandes métropoles françaises enregistrent une hausse des prix de l’immobilier supérieure à 1 % en 1 mois

Quatre grandes métropoles françaises enregistrent une hausse des prix de l’immobilier supérieure à 1 % en 1 mois

Dans le secteur de l’immobilier résidentiel, la France frôle la surchauffe. En tous cas dans les grandes métropoles, où les prix augmentent de façon continue depuis plusieurs années. Rien ne semble devoir arrêter cette tendance, portée il est vrai par des taux de crédit au plus bas historique, malgré un resserrement récent des conditions d’octroi par les principales banques commerciales.

Le mois de janvier avait déjà été exceptionnel sur le segment de l’immobilier de logement. Et février est dans la même veine selon le baromètre mensuel des prix de l’immobilier du site MeilleursAgents. C’est plutôt inhabituel au cœur de l’hiver, période généralement assez calme pour les agents immobiliers. Si l’on observe les 10 plus grandes villes de l’hexagone en excluant Paris, les prix ont progressé de 0,7% en un mois. C’est un chiffre très élevé, qui dépasse largement la borne haute observée de 0,5% pour ce type d’indicateur. Dans le détail, il y a quatre métropoles qui dépassent une hausse mensuelle de 1% : Paris, Lyon, Lille et Rennes, qui font jeu égal à +1,3% sur le mois. Nantes s’en approche avec un chiffre de +0,9%. On trouve ensuite Marseille et Montpellier à égalité avec 0,5% de hausse mensuelle. Toulouse enregistre pour sa part un score honorable de +0,4%. Bordeaux voit ses prix immobiliers progresser de +0,3%, la cité girondine étant à un niveau de prix déjà très élevé par rapport aux autres métropoles régionales, à 4364 € / m2. C’est environ 40% à 50% plus cher que le prix au m2 observé à Marseille ou à Montpellier, et seulement 10% moins cher que Lyon.

Malgré les messages d’alerte récents de la Banque de France qui tente de calmer un peu le jeu en demandant aux banques commerciales d’appliquer des critères plus stricts sur les nouveaux crédits immobiliers (durée maximale des crédits, mesure du taux d’endettement des emprunteurs…), MeilleursAgents anticipe une poursuite de ce mouvement de hausse généralisée pour les mois qui viennent : « Comme nous l’avions anticipé, les tensions autour du crédit tant en termes de remontée éventuelle des taux que de durcissement des conditions d’octroi n’ont pour l’heure aucune incidence sur les prix. Bien au contraire… Cette nouvelle pression haussière conforte en effet notre position quant à la bonne santé du marché, laissant de fait augurer de fortes augmentations dans les mois à venir », analyse le baromètre.

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