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Private equity : quelles sont les attentes et les freins des épargnants français ?
information fournie par Mingzi 12/09/2023 à 08:25

Le capital investissement est une classe d’actifs qui séduit davantage les jeunes investisseurs  (Crédit photo : 123RF)

Le capital investissement est une classe d’actifs qui séduit davantage les jeunes investisseurs (Crédit photo : 123RF)

Avec l'assouplissement du cadre réglementaire amené par la loi Pacte de 2019, le capital-investissement connait ces dernières années une belle progression. Quelles sont les motivations des épargnants qui ont investi et quelles sont les réticences à lever ?

Avec l'assouplissement du cadre réglementaire amené par la loi Pacte de 2019, le private equity (ou capital investissement) connait ces dernières années une belle progression. La levée de capitaux a atteint 25,5 milliards d'euros en 2022, dont près de 20 % émane d'investisseurs particuliers via des parts de fonds (FIP/FCPI/FCPR/FPCI/SLP ...) ou des contrats d'assurance-vie en unités de compte. C'est un niveau près de deux fois supérieur à la moyenne annuelle observée sur la période 2016-2020. Une tendance qui devrait se poursuivre avec le projet de loi industrie verte qui prévoit de flécher une part des encours en assurance-vie et en épargne retraite vers des investissements non cotés.

Quelles sont les motivations des épargnants qui ont choisi d'investir en private-equity et quelles sont les réticences à lever ? NextStage AM, Spirica et la Maison HEREZ ont publié les résultats de leur baromètre sur les attentes des épargnants français en matière de placement dans le capital-investissement.

Le profil des épargnants qui investissent en private equity

Le capital investissement est une classe d'actifs qui séduit davantage les jeunes investisseurs : 25 % des épargnants de moins de 35 ans déclarent avoir déjà investi en capital-investissement, contre 15% sur l'ensemble du panel. De plus, ces jeunes épargnants se disent prêts à renouveler l'expérience contre 82% sur l'ensemble du panel et 63% pour les plus de 65 ans. Cette différence générationnelle trouve une explication dans les attentes en matière de placement : alors que les moins de 35 ans recherchent en priorité la performance financière (28%), les plus de 65 ans privilégient la sécurité (44%).

Recherche de performance financière, diversification et optimisation fiscale

Sur l'ensemble des personnes interrogées, la décision d'investir en capital investissement repose sur le triptyque suivant : potentiel de performance financière (47 %), diversification des placements (47 %) et optimisation fiscale (45 %). Mais il existe des disparités selon les typologies d'épargnants. Ainsi, la nécessité de diversifier leur portefeuille d'encours est l'argument le plus souvent avancé par les plus de 65 ans (63 %). Les épargnants patrimoniaux privilégient l'optimisation fiscale et les moins de 35 ans la performance financière sur le long terme, en raison de leur horizon de placement.

L'investissement dans du non coté reflète également des convictions fortes chez les épargnants qui s'orientent vers cette classe d'actifs pour soutenir l'économie française (54 %), le développement du tissu régional d'entreprises (48 %) ou encore la transition énergétique, (43 %) ou l'innovation et la transformation digitale (26 %).

L'assurance-vie reste le réceptacle majeur pour accueillir l'investissement en private-equity (41 %) devant l'épargne retraite (16 %) et l'assurance-vie luxembourgeoise (3 %).

Les freins à lever

Le capital-investissement demeure encore relativement méconnu : seuls 21 % des épargnants jugent avoir un niveau de connaissance satisfaisant là où pour 78 % des épargnants, le manque de connaissance ressort comme le frein principal à la souscription. Le recours à un conseiller se révèle essentiel : 68% des détenteurs de private equity indiquent en effet avoir investi sur les recommandations de leur conseil (CGP, banque ou assurance).

Les épargnants déplorent également le manque de transparence sur les frais prélevés et l'absence de liquidité. Ils se disent prêts à investir en private-equity mais sous réserve de lever un certain nombre de réticences, parmi lesquelles :

  • Plus de transparence sur les frais (44%) prélevés par les distributeurs
  • La possibilité de disposer de fenêtres de sortie avant l'échéance des fonds (40%)
  • Une plus large liquidité apportée dans le cadre d'un contrat d'assurance-vie (37%)
  • Une simplification des modalités de souscription (32%)

Par ailleurs, les détenteurs souhaitent obtenir plus régulièrement des informations sur les participations des fonds, en cohérence avec leurs motivations d'investissement (soutien à l'économie française, développement du tissu régional d'entreprises, transition énergétique, etc.).

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