Prêts immobiliers : Le taux de refus de la part des banques en hausse
Le taux de refus de prêts immobiliers prononcés par les banques atteint 11 % cette année contre 5 % l'an passé. Malgré des taux d'emprunt encore bas, les conditions d'obtention d'un crédit se durcissent et les accords tardent à venir.
Alors que les taux immobiliers ont connu une légère baisse en juillet, les candidats à l'emprunt ont moins de chance d'obtenir leur crédit. En un an, le taux de refus est passé de 5 % à 11 %, selon Sandrine Allonier, directrice de la communication du courtier Vousfinancer, invitée de BFM Business lundi 31 août.
Celle-ci déplore « un marché qui se dessine à deux vitesses avec des taux très avantageux et des taux raisonnables pour des profils plus standards » . Le taux moyen (toutes durées confondues) s'affichait à 1,25 % en juillet, contre 1,29 % en juin.
Trois semaines à un mois d'attente pour la réponse
Les demandes de crédits se sont accumulées ces derniers temps, mais les banques tardent à répondre. Il faut compter de trois semaines à un mois d'attente pour avoir une réponse, souligne Sandrine Allonier. Mais cela ne signifie pas qu'il faut baisser les bras. Certaines banques sont toujours en recherche de clients, faute d'avoir atteint leurs objectifs de production de crédits.
D'autres établissements bancaires prêtent encore avec des taux d’endettement allant de 35 % à 38 %, mais elles deviennent rares. C'est au-delà des recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), qui demande que les remboursements ne concernent pas plus d’un tiers des revenus du ménage. Par ailleurs, les banques semblent d'accord sur la question des apports personnels. Ils sont devenus indispensables et représentent entre 15 et 20 % du montant du crédit.
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