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Près de 5 millions d’adultes vivent encore chez leurs parents
information fournie par Le Figaro 10/06/2020 à 13:01

De nombreux adultes continuent à vivre chez leurs parents ( Crédits : Pixabay)

De nombreux adultes continuent à vivre chez leurs parents ( Crédits : Pixabay)

Parmi ces adultes vivant sous le toit familial, plus de 900.000 ont été contraints de retourner vivre chez leurs parents.

Vous connaissiez les «Tanguy», ces jeunes adultes qui vivent encore chez leurs parents. Voici la génération «boomerang»! Ce sont ces adultes contraints de revenir vivre chez leurs parents. Ils sont 920.000 en France, selon la Drees (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques). Ce retour intervient souvent à la fin des études ou pour rechercher un emploi (26%), au cours des études (24%) ou à la suite d'une rupture ou d'un deuil (20%). S'ajoutent à cette catégorie de population, 3,8 millions d'autres adultes qui, eux, n'ont jamais quitté le cocon familial, souvent pour des raisons financières.

Mais qui sont ces 4,7 millions de personnes? La Drees, qui dépend du ministère de la Santé, a dressé leur portrait dans une étude qu'elle vient de publier («Vivre chez ses parents ou chez une autre personne à l'âge adulte»). Ce sont majoritairement des hommes (57%) et de jeunes adultes. Sept sur dix (3,3 millions de personnes) sont âgés de 18 à 24 ans, pour un âge médian (qui sépare la population concernée en deux parties égales) de 22 ans.

58% ne sont plus étudiants

Bien que les étudiants soient les plus nombreux (42% des adultes vivant chez leurs parents), ils sont tout de même 58% à ne plus l'être. En effet, près d'un tiers, tout de même, occupent un emploi et 19% sont au chômage. Ajoutez à cela que 60% d'entre eux sont diplômés du bac ou plus. « Les adultes vivant chez leurs parents sont deux fois plus souvent au chômage que les occupants en titre (propriétaires ou locataires)», souligne Pauline Virot, auteur de l'étude.

Le manque de ressources financières est donc la principale raison de la prolifération de ces «Tanguy». Elle concerne 75% de ces adultes, selon la Drees. Mais il est intéressant de noter que sur ces 3,4 millions de personnes, seulement un tiers (1,1 million) quitterait le logement familial si leurs finances le leur permettaient. Parmi eux, un gros tiers (35%) sont actuellement au chômage. À l'inverse, 1,2 million resteraient chez leurs parents même s'ils avaient les moyens de partir. Environ deux tiers d'entre eux sont aujourd'hui des étudiants.

Surtout, on notera que 23% des «Tanguy» - soit plus d'un million de personnes - ont fait le choix de rester chez leurs parents. Et pourtant, beaucoup ont les moyens d'avoir un logement indépendant. En effet, 79% disposent d'un emploi. Mais la crise actuelle et les incertitudes entourant le marché immobilier pourraient en faire réfléchir plus d'un avant de (re)prendre son indépendance.

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