
Le ministre délégué aux comptes publics, Gabriel Attal. ( AFP / ERIC PIERMONT )
Pour défendre le pouvoir d'achat des Français, "nous nous engageons avec des actions concrètes et fortes", a promis le ministre délégué aux comptes publics, Gabriel Attal, dans une interview au Monde ce mercredi 8 juin.
L'inflation est partie pour durer - "plusieurs semaines voire plusieurs mois", selon le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sur BFMTV. Dans les colonnes du Monde ce mercredi 8 juin, le nouveau ministre délégué aux comptes publics, Gabriel Attal, a évoqué les mesures mises en place par le gouvernement pour soutenir le pouvoir d'achat des Français.
"Nous nous engageons avec des actions concrètes et fortes comme la suppression de la contribution à l’audiovisuel public, la prime de pouvoir d’achat portée jusqu’à 6.000 euros, la revalorisation des retraites et des prestations sociales pour tenir compte de l’inflation, des allègements de charges pour les indépendants ou encore la remise carburant, qui sera prolongée en août", a-t-il détaillé.
"A l’automne, nous mettrons en place un dispositif plus ciblé sur les gros rouleurs, pour accompagner massivement ceux qui n’ont pas d’autres choix que d’utiliser leur véhicule pour aller travailler", a rappelé Gabriel Attal.
"Une politique de protection forte face à l’inflation"
La veille, la Première ministre Elisabeth Borne a annoncé une aide versée "à la rentrée" aux plus modestes qui font face à la hausse des prix. Un chèque alimentaire devrait également être mis en place. "C’est la plus forte politique de pouvoir d’achat depuis l’après-guerre", s'est targué le ministre délégué aux comptes publics.
Et si le "quoi qu'il en coûte", dispositif déployé durant la crise Covid, a pris fin en 2021, "nous gardons une politique de protection forte des Français face à l’inflation", a rassuré Gabriel Attal. "Bouclier tarifaire sur le gaz et l’électricité, remise carburant, revalorisation du barème kilométrique… En 2022, ces mesures permettront à chaque ménage d’économiser en moyenne 510 euros", a-t-il continué.
Enfin, au sujet de la dette publique : "L’objectif, fixé par le président de la République, est de la stabiliser en 2026, avant un retour sous les 3% de déficit en 2027. Cet objectif sera tenu", a promis Gabriel Attal. "Nous veillerons à la maîtrise des dépenses des administrations publiques de notre pays", a-t-il poursuivi.
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