
Un automobiliste français aurait été victime de trois usurpations de plaque d’immatriculation en l'espace de quelques années. (illustration) (Alessandro Avilés / Pexels)
Environ 20 000 plaques d’immatriculation ont été usurpées en 2022. Un habitant de Calonges (Lot-et-Garonne) a vécu cette mauvaise expérience non pas une, ni deux, mais bien trois fois en l'espace de 13 ans. Il s’est confié au Républicain dans un article publié ce dimanche 17 décembre.
Un excès de vitesse en Suisse
Au début des années 2010, une moto avec la même plaque que son scooter avait été flashée en Île-de-France, entraînant une amende. Il avait contesté cette contravention mais n'avait jamais reçu de réponse de l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI) et n'a finalement pas payé.
En 2018, même mésaventure avec un automobiliste contrôlé à Loos (Nord) avec la même plaque que sa Clio. Nouvelle amende reçue par le malheureux qui ne s'est pourtant jamais rendu dans le Nord. Sa contestation est encore une fois restée sans réponse. Le dernier incident concerne une amende reçue pour un excès de vitesse commis en Suisse le 17 novembre 2023. Mais encore une fois, l'homme n'a jamais mis les pieds en Suisse ce jour-là.
Les conseils pour contester une amende
Face à ce phénomène en hausse, le site service-public.fr recommande de ne pas payer l’amende en cas de contestation car le règlement revient à reconnaître l'infraction. Le commandant de la gendarmerie de Marmande, Simon Wolff, conseille auprès du républicain de « s’assurer que l’on n’a pas prêté son véhicule ce jour-là, d’aller porter plainte rapidement ». « Si vous changez de plaque d’immatriculation, [...] pensez à bien détruire l’ancienne plaque » , ajoute-t-il.
Les usurpateurs risquent une amende de 30 000 euros, un retrait de six points et même une peine de prison de sept ans.
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