
Plan épargne retraite : ses avantages et inconvénients / iStock.com - Wavebreakmedia
Le PER en quelques mots
Le PER permet aux épargnants d’économiser pour obtenir un capital ou une rente supplémentaire au moment de la retraite. Comme la plupart des produits d’épargne, il dispose d’une gamme d’avantages fiscaux. Le PER offre une déduction d’impôt qui correspond au montant des cotisations effectuées multiplié par le taux marginal d’imposition (TMI). Par exemple, pour 5 000 euros de cotisations effectuées sur un PER avant le 31 décembre avec un TMI de 30 %, la déduction d’impôt (5000 x 30 %) est de 1 500 euros. À noter : Pour pouvoir bénéficier de la réduction d’impôt, le PER doit être ouvert plusieurs semaines avant la fin de l’année fiscale.
Les avantages du PER
Le principal avantage du PER est son accessibilité. Le PER est en effet accessible à tous les profils d’épargnants, sans condition d’âge ou de revenus. Les versements sont effectués de manière libre, selon la capacité d’épargne de chacun. Les dépôts sur un PER individuel ne sont pas plafonnés. De plus, il est également possible d’y transférer les fonds d’un PER d’entreprise. À noter : Si les versements volontaires sur le PER individuel ne sont pas plafonnés, le montant pour bénéficier d’un avantage fiscal l’est.
Les inconvénients du PER
Le principal inconvénient du PER est que les fonds versés sont bloqués jusqu’au moment de la retraite. Le PER doit donc être considéré comme un produit spécifique au sein d’une stratégie d’épargne plus large, incluant plusieurs enveloppes d’épargne dont les fonds, disponibles, permettront de financer des situations d’urgence ou des projets de vie à court ou moyen terme. À noter : Il peut être possible de débloquer les sommes accumulées sur un PER de manière anticipée, dans certains cas de « force majeure » (invalidité, décès d’un.e conjoint.e, etc.).
Choisir le bon traitement fiscal
Les nouveaux PER permettent deux types de traitements fiscaux : le versement déductible (avec déduction d’impôt) ou le versement non déductible (aucun avantage fiscal à l’ouverture). La déductibilité fiscale est avantageuse pour les contribuables qui ont l’impôt à déduire. En revanche, en cas d’une déduction faible ou nulle, la seconde option est plus indiquée. Un taux minimum d’imposition (TMI) faible et un montant déductible minime pourrait affecter la fiscalité à la sortie du PER.
Les pièges des modes de gestion et des frais
Lors de l’ouverture d’un PER, il est important de connaître les différents modes de gestion disponibles. Une gestion pilotée intervient par défaut : les investissements sont orientés vers des supports permettant de générer le meilleur rendement possible les premières années. Ils deviennent moins risqués avec le temps pour sécuriser les fonds à l’approche de la retraite. Une gestion sous mandat permet quant à elle aux épargnants de sélectionner les supports sur lesquels ils souhaitent investir, selon leur stratégie d’investissement. Les frais associés au PER peuvent quant à eux impacter la performance du produit. Les frais d’adhésion sont perçus sous forme d’indemnité au moment de l’ouverture du contrat. Les frais de gestion (pour le traitement administratif du contrat et la gestion des fonds) varient entre 0,5 % et 1,5 %. Les frais sur versement, qui couvrent les dépenses de commercialisation supportées par la compagnie d’assurance, sont déduits des montants investis. Les frais d’arbitrage (0,5 % à 3 % du montant arbitré) sont prélevés en cas de modification de la répartition du contrat (unités de compte, fonds en euros). Une bonne connaissance des frais permet aux épargnants de mieux anticiper le coût et la rentabilité de leur PER sur le long terme.
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