Pris en grippe par des maires socialistes et écologistes dans une tribune sur le sort des enfants à la rue, Olivier Klein défend la politique du gouvernement.
En cette veille d’entrée en hiver, le sort des personnes, et notamment les enfants, à la rue fait polémique. Le ministre du Logement a été pris en grippe par plusieurs maires socialistes et écologistes (Paris, Lyon, Grenoble, Nancy, Villeurbanne ou encore Montreuil) qui lui reprochent, dans une tribune publiée dimanche sur les réseaux sociaux (voir ci-dessous), de ne pas avoir respecté son engagement de ne pas laisser d’enfants dormir dans la rue cet hiver. « Mon engagement, c’est qu’aucun enfant ne soit à la rue la nuit . Ouverture de gymnases dans les villes volontaires, analyse de la situation de chaque famille… Notre mobilisation est générale » affirme au Figaro Olivier Klein , qui reconnaît toutefois qu’« il y a encore beaucoup à faire mais nos efforts sont inédits ».
Les demandes baissent de 20%
L’ancien maire socialiste de Clichy-sous-Bois rappelle qu’environ 200.000 places d’hébergement d’urgence ont été ouvertes pour pallier les besoins dont 45.000 en Île-de-France. « Un chiffre jamais atteint!» martèle Olivier Klein qui souligne également que « 400.000 personnes ont quitté la rue grâce au plan «Logement d’abord» sous le précédent quinquennat ». « Chaque soir, l’État verse 5 millions et demi d’euros pour loger en urgence les personnes précaires, poursuit le ministre du Logement . Les signataires du texte devraient se rappeler d’où nous sommes partis, avec seulement 150.000 lits au début de la crise du Covid ». Selon le ministère du Logement, les demandes d’hébergement d’urgence « baissent de 20% depuis la mise en place des cellules de veille. Les maraudes repèrent peu d’enfants à la rue qui sont systématiquement orientées vers des places disponibles, les familles peuvent être hébergées chez des tiers ».
Ces actions demeurent toutefois insuffisantes aux yeux des élus de gauche contestataires qui réclament à l’État un « plan universel d’hébergement d’urgence de l’ensemble des enfants ». « Ils font de la politique , réplique Olivier Klein. Il ne faut pas jouer avec le logement. Sur des sujets aussi graves, travaillons ensemble, sortons des postures ». Et de conclure: « L’État ne peut pas tout mais il ne peut rien sans les collectivités et les associations ».
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