
Trois suspects ont été arrêtés grâce aux informations données par une victime. (illustration) (bluelightpictures / Pixabay)
Trois individus ont été arrêtés dans le Finistère dans le cadre d'une enquête lancée après la multiplication des démarchages abusifs dans le département. Suite au passage de la tempête Ciarán les 3 et 4 novembre derniers, plusieurs habitants dont les habitations ont été touchées ont porté plainte. Ils ont raconté que des escrocs leur avaient proposé des réparations rapides contre le paiement en liquide de sommes exorbitantes.
Les gendarmes du Finistère ont appelé à la plus grande vigilance les habitants du département touchés par la tempête Ciarán, qui s’est abattue sur une partie de la France les 3 et 4 novembre derniers. Les forces de l’ordre ont alerté sur les agissements d’escrocs profitant de la détresse des personnes dont les habitations ont été endommagées par les intempéries, raconte TF1 Info .
Des interventions rapides payées en liquide
Mardi 7 novembre, des dizaines d’habitants avaient signalé à la gendarmerie de Quimper (Finistère) avoir été démarchés par des entrepreneurs leur proposant de réparer rapidement leurs maisons. Se disant élagueurs, couvreurs ou spécialistes d’autres travaux, les malfaiteurs sont prêts à intervenir immédiatement sous réserve d’être payés en liquide. Pour rassurer les clients, ils n’hésitent pas à produire un numéro de Siret et des prospectus et visuels dignes d’artisans professionnels.
Les prix demandés par ces démarcheurs abusifs sont cependant exorbitants et sans rapport avec les tarifs pratiqués par les entrepreneurs honnêtes. Un habitant s’est ainsi vu proposer le bâchage de son toit en partie emporté par le vent pour 2 500 euros. Pour une heure de travail sur un autre toit, des escrocs ont demandé 900 euros, a raconté une victime, qui a déposé une plainte.
Un témoignage clé
L'adjudante cheffe de la gendarmerie de Quimper Dominique Tibulle a indiqué que trois suspects avaient été interpellés. Les arnaqueurs ont été identifiés grâce au témoignage et aux informations fournies par un des habitants escroqués. Ce dernier avait en effet pu relever le numéro de la plaque d’immatriculation du véhicule utilisé par les malfaiteurs et le communiquer aux enquêteurs.
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