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La flambée des prix de l’immobilier parisien, qui ne se dément pas depuis plusieurs années, fait des heureux, au nombre desquels, l’Etat français ! Ses caisses devraient en effet se trouver renflouées d’environ 270 millions d’euros, le produit de la vente de différents sites immobiliers, cédés dans le cadre d’une réorganisation des services administratifs du Premier ministre.
iStock-Leonid Andronov
Le projet de la place de Fontenoy
S’il est à l’origine de cette jolie manne financière, le projet de la place Fontenoy a pourtant compté de nombreux détracteurs. L'idée date de 2011. Elle a été initiée par le gouvernement Fillon puis confirmée en 2012 par celui de Jean-Marc Ayrault. Objectif : regrouper sur un même site, les services rattachés à Matignon, alors dispersés sur 38 adresses distinctes au sein de la capitale ! Le site retenu pour ce regroupement est alors celui des anciens bâtiments des ministère de la mer et de la santé, situés place de Fontenoy et avenue de Ségur, face à l'Ecole militaire et à l'Unesco. Le projet prévoit que ce site accueille également plusieurs autorités administratives : la Commission nationale informatique et liberté (Cnil), le Centre d'analyse stratégique, le Service d'information du gouvernement (SIG) ou encore le Défenseur des droits…. Ce fut, à l’époque, le premier point d’achoppement ; certains responsables d'autorités administratives ayant fait pression sur Matignon pour ne pas partager leurs bureaux avec d’autres fonctionnaires, et rester indépendants… ! C’est ensuite le retard du chantier qui a attisé la colère de ses détracteurs : les premières prévisions annonçaient en effet le lancement des travaux en janvier 2013, mais le permis de construire n’a finalement été délivré qu'en février 2015… C’est enfin le cout final qui était jugé exorbitant, des dépassements budgétaires à répétition étant dénoncés. Le déménagement, a finalement bien eu lieu en 2017 ; les 55.000 m2 répartis sur 7 étages situés accueillant - avec certes, un peu de retard – les 3.000 hauts fonctionnaires et agents administratifs prévus.
Une belle opération financière pour l’Etat
Une fois le regroupement acté, le second volet de l’opération consistait à organiser la cession des immeubles devenus vacants. C’est à ce moment que la réalité du marché immobilier a dépassé les prévisions les plus optimistes ! En effet, selon le sénateur centriste Michel Canevet, en charge d’un rapport consacré à la « mission budgétaire Direction de l’action du gouvernement », les cessions en cours, permises par cette réorganisation de Matignon, pourraient générer un vrai pactole : 268 millions d’euros ! Les prévisions de l’époque en prévoyaient 225… Ce serait donc 43 millions d’euros supplémentaires que le prix de la pierre parisienne pourrait apporter à l’Etat français. Ainsi, même en tenant compte des travaux réalisés, qui ont coûté environ 33 millions d’euros, et du loyer de 16,8 millions d'euros HT par an versé, à la Sovafim (société de valorisation du patrimoine de l'Etat), l’affaire reste belle. Elle devrait faire du bien aux comptes publics, mis à mal chaque année, et encore plus en 2020, du fait de la crise sanitaire !
Le présent article est rédigé par Labsense pour Boursorama. Cet article ne doit en aucun cas s'apparenter à un conseil en investissement ou une recommandation d'acheter, de vendre ou de continuer à détenir un investissement ou un placement. Boursorama ne saurait être tenu responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement sur la base de cet article.
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