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Marché locatif des bureaux franciliens : un premier trimestre 2023 en repli de 39% (Savills)
information fournie par Primaliance 23/06/2023 à 08:00

Marché locatif des bureaux franciliens : un premier trimestre 2023 en repli de 39% (Savills)

Marché locatif des bureaux franciliens : un premier trimestre 2023 en repli de 39% (Savills)

Il s’agit du plus faible premier trimestre enregistré depuis une vingtaine d’années pour l’immobilier de bureaux francilien, selon l’expert immobilier Savills. En effet, la demande placée auprès des utilisateurs peine à dépasser la barre des 300.000 m² ! Par conséquent, le marché est désormais en retrait de 39% par rapport au T1 2022 et se retrouve à un niveau légèrement inférieur au T1 2021, en pleine crise du Covid-19.

Le principal contributeur de cette baisse importante du volume d’activité est le secteur des grandes surfaces (> 5.000 m²) qui chute de 69% en un an. Dans ce marché en état léthargique, seule la 1ère couronne parisienne tire son épingle du jeu.

Les grandes surfaces sont les plus touchées par le ralentissement général du marché locatif francilien

Si l’on en croit la dernière étude publiée par l’expert immobilier Savills, l’immobilier tertiaire francilien a connu son plus faible 1er trimestre depuis environ 20 ans en termes d’activité locative , avec un maigre score de 317.437 m² de surfaces de bureaux placées auprès des utilisateurs : c’est 10.000 m² de moins qu’au 1er trimestre 2021 qui avait été très marqué par la crise sanitaire du Covid-19 et surtout, 200.000 m² de moins qu’au 1er trimestre 2022 (-39% sur 1 an).

L’ensemble des segments de surfaces sont affectés par ce coup d’arrêt brutal des transactions locatives , mais plus particulièrement le créneau des actifs de plus de 5.000 m² qui recule de 69% avec seulement 6 opérations sur le trimestre. À ce propos, Savills observe une situation inédite depuis une dizaine d’années sur le marché de Paris intra-muros : une absence totale de transactions au-delà de 5.000 m² sur cette période . « Ce scénario est assez classique : lorsque l’activité transactionnelle s’assoupit, le ralentissement touche en premier lieu les grandes transactions. Il se propage ensuite aux petites et moyennes surfaces », analyse l’expert immobilier.

Concernant les segments des petites et moyennes surfaces (celles inférieures à 1.000 m² et celles comprises entre 1.000 et 5.000 m²), l es baisses de volumétrie sont respectivement limitées à -24% et -21% .

Une résilience inattendue de la première couronne parisienne

Si l’on regarde comment l’activité locative évolue au 1er trimestre 2023 en fonction des secteurs géographiques franciliens, on constate sans surprise un recul généralisé des volumes , à l’exception de la 1ère couronne parisienne qui tire profit d’un rebond à contre-cycle de sa partie sud .

En effet, la 1ère couronne sud enregistre une hausse inattendue et spectaculaire de 65% de son activité locative dont l’explication – selon Savills – tiendrait à l’attrait exercé par les actifs de grade A qui sont proposés à des prix compétitifs dans des secteurs bien reliés au centre de Paris et à la grande couronne : ils bénéficient d’une demande structurelle des grands utilisateurs.

On remarquera ainsi trois transactions emblématiques à plus de 5.000 m² :

  • Network 2 à Bagneux loué par CDC (service IT) ;
  • Yuma à Châtillon par Siemens Mobility ;
  • Aqueduc à Gentilly par Infopro Digital.

Grâce à sa partie sud, la 1ère couronne parisienne enregistre une hausse par rapport au T1 2022 , avec 77.000 m2 placés . Cependant, cela ne permet pas de retrouver les scores habituels des années précédant la crise sanitaire du Covid-19.

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